Si à Conakry aucun nouveau cas d'Ebola n'a été détecté depuis dix jours, deux patients sont toujours hospitalisés dans la capitale et - chaque jour ou presque - des cas suspects sont signalés et pris en charge.
A Macenta, en Guinée forestière, aucun nouveau cas n'a été signalé depuis trois semaines, ce qui signifie, selon une source médicale, que la région de Macenta est sortie de la zone rouge.
En revanche, ce n'est pas le cas à Guékédou. Là-bas, à cinq kilomètres de Conakry, la situation demeure difficile. C'est de cette région très densément boisée qu'est partie l'épidémie, en mars dernier. Tous les deux jours environ, des cas de fièvre Ebola sont signalés notamment dans les villages reculés de cette province.
Les équipes médicales disposent d'unités mobiles pour se rendre dans les endroits infectés afin de mettre en quarantaine les personnes suspectes. Cependant, en brousse, à Guékédou, certains villages font de la résistance et refusent encore de laisser entrer les personnels de Médecins sans frontières (MSF) les accusant de propager le virus.
La Guinée n'en a pas encore terminé avec Ebola et comme le résume un médecin, « la vigilance reste de mise ».