Commerces fermés et transports perturbés : la capitale de la Guinée avait des airs de ville morte, ce lundi 6 janvier, en raison d'une manifestation de l'opposition qui s'est déroulée malgré son interdiction par les autorités selon qui elle n'avait pas fait l'objet d'une déclaration préalable.
« Globalement, les choses se sont bien passées : l’objectif n’était pas seulement de faire face aux forces de défense et de sécurité, il s'agissait aussi de paralyser la ville pour attirer l’attention du CNRD sur la nécessité d’avoir un dialogue, se félicite Ibrahima Balaya Diallo, le porte-parole des Forces vives de Guinée, un collectif regroupant les principaux partis d'opposition et des organisations de la société civile qui exigent le départ de la junte militaire au pouvoir depuis le mois de septembre 2021. Cela étant, des arrestations sont comme d'habitude à déplorer, ainsi que deux jeunes fauchés par des balles ».
Alors que des échauffourées ont éclaté dans plusieurs quartiers de la banlieue de Conakry, un premier bilan fait état du décès d'un jeune d’une vingtaine d’années, selon des déclarations faites par sa famille à la presse. Les autorités ne se sont pas exprimées sur ce décès dont les circonstances n'ont pas été éclaircies.
Plusieurs habitants de la capitale ont, quant à eux, dénoncé des violences commises par certains manifestants. « Nous ne sommes pas contre les manifestations en tant que telle : manifester est un droit constitutionnel. En revanche, nous nous opposons à la barbarie, aux personnes mal intentionnées qui viennent barricader les routes et détruire les biens publics », réagit par exemple l'un d'entre eux.
Régulièrement organisées par l'opposition et systématiquement interdites par la junte, ces manifestations qui paralysent Conakry sont généralement émaillées de violences qui se soldent fréquemment par des décès. Selon les Forces vives de Guinée, plus de 60 personnes ont déjà été tuées dans ces rassemblements depuis le coup d'Etat contre le président Alpha Condé .
« Globalement, les choses se sont bien passées : l’objectif n’était pas seulement de faire face aux forces de défense et de sécurité, il s'agissait aussi de paralyser la ville pour attirer l’attention du CNRD sur la nécessité d’avoir un dialogue, se félicite Ibrahima Balaya Diallo, le porte-parole des Forces vives de Guinée, un collectif regroupant les principaux partis d'opposition et des organisations de la société civile qui exigent le départ de la junte militaire au pouvoir depuis le mois de septembre 2021. Cela étant, des arrestations sont comme d'habitude à déplorer, ainsi que deux jeunes fauchés par des balles ».
Alors que des échauffourées ont éclaté dans plusieurs quartiers de la banlieue de Conakry, un premier bilan fait état du décès d'un jeune d’une vingtaine d’années, selon des déclarations faites par sa famille à la presse. Les autorités ne se sont pas exprimées sur ce décès dont les circonstances n'ont pas été éclaircies.
Des manifestations généralement émaillées de violence
A l'issue de cette nouvelle manifestation organisée pour exiger le retour d'un pouvoir civil en Guinée, cet enseignant appelle toutefois chacun à prendre ses responsabilités. « Il faut que tout le monde s'assoit autour d’une table pour discuter, en face-à-face et de façon sincère, des problèmes de la Guinée. Le pays appartient à tout le monde. Il ne faut pas s'inscrire dans une logique de rejet systématique », déclare-t-il.Plusieurs habitants de la capitale ont, quant à eux, dénoncé des violences commises par certains manifestants. « Nous ne sommes pas contre les manifestations en tant que telle : manifester est un droit constitutionnel. En revanche, nous nous opposons à la barbarie, aux personnes mal intentionnées qui viennent barricader les routes et détruire les biens publics », réagit par exemple l'un d'entre eux.
Régulièrement organisées par l'opposition et systématiquement interdites par la junte, ces manifestations qui paralysent Conakry sont généralement émaillées de violences qui se soldent fréquemment par des décès. Selon les Forces vives de Guinée, plus de 60 personnes ont déjà été tuées dans ces rassemblements depuis le coup d'Etat contre le président Alpha Condé .
Autres articles
-
Jean-Marie Le Pen et l'Algérie: la défense de l'empire colonial au prix de la torture
-
Ghana: John Dramani Mahama, le retour au pouvoir d'un ancien président
-
Le Congo exécute 102 «bandits urbains» et 70 autres devraient subir le même sort
-
Assimi Goïta accuse la CEDEAO d'agir comme un "groupe terroriste"
-
Haïti: plus de 5.600 personnes tuées par la violence des gangs en 2024 (ONU)