Le chef de la junte militaire en Guinée Conakry, Moussa Dadis Camara
«Moussa Dadis Camara déçoit très profondément les organisations africaines de droits humains et contrevient aux obligations internationales de la République de Guinée notamment aux dispositions de Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (articles 20 et 23) et de la Charte Africaine Droits de l’Homme et des Peuples (article 22)». C’est du moins ce qui ressort d’un communiqué de presse de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) reçu à Pressafrik.com. Cette organisation dirigée par Alioune Tine a lancé un appel pressant à toutes les organisations politiques, démocratiques et à toutes les organisations de la Société civile africaines à apporter leur soutien aux démocrates guinéens. C’est dans le sens d’interpeller le Chef de l’Etat Moussa Dadis Camara et le Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD) pour «la levée immédiate et sans conditions de toutes les mesures d’exception».
Alioune Tine et ses camarades ont indiqué : «on assiste de plus en plus à la manifestation d’une inquiétante gouvernance militaire brouillonne, confuse et peu lisible, marquée par des injonctions contradictoires qui expliquent la volonté absolue du Capitaine Moussa Dadis Camara et le CNDD de placer la transition sous le haut contrôle des militaires guinéens». Ainsi, la RADDHO a recommandé à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de fixer dans les délais les plus brefs, le chronogramme des élections législatives et présidentielle. Elle lui a, aussi, demander de «trouver rapidement les moyens d’envoyer une délégation d’anciens chefs d’état militaires qui ont assuré le succès d’une transition politique suite à un coup d’Etat militaire pour qu’elle aide, accompagne et soutient les jeunes militaires à assurer le succès de la transition, à rétablir toutes les libertés fondamentales pour permettre à toutes les forces vives de s’organiser pour participer au forum de concertation et à la mise en place des organes de transition de façon démocratique et en toute transparence».
Ce communiqué de la RADDHO est motivé par la sortie de Moussa Dadis Camara le lundi 09 février 2008. Le Capitaine mettait en garde les forces vives de la nation sur l’organisation de la transition dans ces termes : «ce cadre n’est pas le lieu, ni l’opportunité pour les partis et les syndicats pour la reprise de leurs activités qui restent suspendues car, nous sommes encore en période d’exception (…). La RADDHO s’inquiète, selon le communiqué, du fait qu’à l’exception des mesures juridiques prises pour renforcer la CENI, rien dans le comportement et le discours du Capitaine Dadis Camara et du CNDD, ne sont de nature à indiquer clairement que «la junte militaire au pouvoir en Guinée est véritablement prête à rendre le pouvoir aux civils et qu’on ne s’achemine pas vers un nouveau ratage de la deuxième transition. Ce qui serait une catastrophe pour la Guinée».
Alioune Tine et ses camarades ont indiqué : «on assiste de plus en plus à la manifestation d’une inquiétante gouvernance militaire brouillonne, confuse et peu lisible, marquée par des injonctions contradictoires qui expliquent la volonté absolue du Capitaine Moussa Dadis Camara et le CNDD de placer la transition sous le haut contrôle des militaires guinéens». Ainsi, la RADDHO a recommandé à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de fixer dans les délais les plus brefs, le chronogramme des élections législatives et présidentielle. Elle lui a, aussi, demander de «trouver rapidement les moyens d’envoyer une délégation d’anciens chefs d’état militaires qui ont assuré le succès d’une transition politique suite à un coup d’Etat militaire pour qu’elle aide, accompagne et soutient les jeunes militaires à assurer le succès de la transition, à rétablir toutes les libertés fondamentales pour permettre à toutes les forces vives de s’organiser pour participer au forum de concertation et à la mise en place des organes de transition de façon démocratique et en toute transparence».
Ce communiqué de la RADDHO est motivé par la sortie de Moussa Dadis Camara le lundi 09 février 2008. Le Capitaine mettait en garde les forces vives de la nation sur l’organisation de la transition dans ces termes : «ce cadre n’est pas le lieu, ni l’opportunité pour les partis et les syndicats pour la reprise de leurs activités qui restent suspendues car, nous sommes encore en période d’exception (…). La RADDHO s’inquiète, selon le communiqué, du fait qu’à l’exception des mesures juridiques prises pour renforcer la CENI, rien dans le comportement et le discours du Capitaine Dadis Camara et du CNDD, ne sont de nature à indiquer clairement que «la junte militaire au pouvoir en Guinée est véritablement prête à rendre le pouvoir aux civils et qu’on ne s’achemine pas vers un nouveau ratage de la deuxième transition. Ce qui serait une catastrophe pour la Guinée».
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