Les grévistes veulent notamment obtenir de la junte la baisse des prix des denrées de première nécessité et la fin de la censure médiatique
La tension monte à Conakry entre la junte et la population. Deux jeunes hommes ont été tués par balle lundi lors de la première journée d’une grève générale illimitée très suivie en Guinée, où les militaires au pouvoir depuis 2021 répriment toute forme de contestation.
Cette mobilisation donne une idée du rapport de force entre les centrales syndicales, soutenues par les principaux partis politiques et des organisations de la société civile, et la junte qui interdit toute manifestation, muselle l’opposition et cherche à faire taire toute critique à son égard. Elle est lancée dans un climat de tension sociale grandissante et en l’absence de gouvernement, depuis que la junte a annoncé contre toute attente sa dissolution il y a une semaine sans en donner les raisons, mais en ordonnant le gel des comptes bancaires de ses membres et la saisie de leurs passeports.
Conakry comme une ville morte
La grève générale vise à obtenir la baisse des prix des denrées de première nécessité, la fin de la censure médiatique et la libération du syndicaliste de presse Sekou Jamal Pendessa. Elle a été très suivie et est renouvelée pour les jours à venir, « jusqu’à satisfaction totale et intégrale de l’ensemble des points de revendications », a déclaré lundi Amadou Diallo, porte-parole du mouvement syndical. Les syndicalistes ont rencontré dans la journée les leaders religieux qui ont promis d’échanger avec le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya.
La tension monte à Conakry entre la junte et la population. Deux jeunes hommes ont été tués par balle lundi lors de la première journée d’une grève générale illimitée très suivie en Guinée, où les militaires au pouvoir depuis 2021 répriment toute forme de contestation.
Cette mobilisation donne une idée du rapport de force entre les centrales syndicales, soutenues par les principaux partis politiques et des organisations de la société civile, et la junte qui interdit toute manifestation, muselle l’opposition et cherche à faire taire toute critique à son égard. Elle est lancée dans un climat de tension sociale grandissante et en l’absence de gouvernement, depuis que la junte a annoncé contre toute attente sa dissolution il y a une semaine sans en donner les raisons, mais en ordonnant le gel des comptes bancaires de ses membres et la saisie de leurs passeports.
Conakry comme une ville morte
La grève générale vise à obtenir la baisse des prix des denrées de première nécessité, la fin de la censure médiatique et la libération du syndicaliste de presse Sekou Jamal Pendessa. Elle a été très suivie et est renouvelée pour les jours à venir, « jusqu’à satisfaction totale et intégrale de l’ensemble des points de revendications », a déclaré lundi Amadou Diallo, porte-parole du mouvement syndical. Les syndicalistes ont rencontré dans la journée les leaders religieux qui ont promis d’échanger avec le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya.