Peu connu jusqu'alors du peuple guinéen, Camara est apparu pour la première fois le 24 décembre lors d'une allocution à la télévision avant de parader dans les rues de Conakry sous les hourras de dizaines de milliers de personnes.
"Obama Junior", scandaient ses partisans en référence au président élu des Etats-Unis, Barack Obama, alors que lui-même se défend de vouloir s'accrocher au pouvoir.
"Je n'ai jamais eu l'ambition du pouvoir", assure-t-il dans un français hésitant.
Vendredi, Camara a rappelé la nécessité d'organiser "une élection libre et transparente d'une façon digne, qui honore la Guinée, qui honore l'armée guinéenne".
La junte a promis d'organiser une élection présidentielle d'ici deux ans et Camara a déjà assuré qu'il ne serait pas candidat.
Mercredi, il avait été désigné pour présider le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), un organe dont il avait lui-même annoncé la création la veille à la radio publique, quelques heures seulement après la mort du président Lansana Conté.
Lors de sa première allocution, il avait présenté le coup d'Etat comme "un acte civil (...) pour sauver un peuple en détresse", accusant le pouvoir sortant d'avoir plongé le pays dans "la corruption, l'anarchie et l'impunité".
Obscur officier, Camara, âgé de 44 ans, était responsable de l'approvisionnement en carburant au sein de l'armée, un poste relativement important dans un pays qui importe la totalité de ses besoins en pétrole.
Originaire de la préfecture de Lola, dans la région de Guinée forestière, bordée au sud par le Liberia et la Côte d'Ivoire, Camara a étudié à l'Université Gamal Adbel Nasser de Conakry. Il y a obtenu un diplôme d'économie et de finances.
En mai dernier, déjà, il avait participé à une mutinerie de jeunes officiers réclamant des arriérés de soldes et de meilleures conditions de travail dans le camp Alpha Yaya Diallo avec, en toile de fond, un ressentiment pour leurs supérieurs hiérarchiques qui ont amassé richesses et privilèges sous le long règne de Conté.
Camara, qui apparaît en public vêtu de son treillis et d'un béret rouge, est secondé au sein de la junte par le général Mamdouba Toto Camara, ancien chef de l'armée de terre.
"Obama Junior", scandaient ses partisans en référence au président élu des Etats-Unis, Barack Obama, alors que lui-même se défend de vouloir s'accrocher au pouvoir.
"Je n'ai jamais eu l'ambition du pouvoir", assure-t-il dans un français hésitant.
Vendredi, Camara a rappelé la nécessité d'organiser "une élection libre et transparente d'une façon digne, qui honore la Guinée, qui honore l'armée guinéenne".
La junte a promis d'organiser une élection présidentielle d'ici deux ans et Camara a déjà assuré qu'il ne serait pas candidat.
Mercredi, il avait été désigné pour présider le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), un organe dont il avait lui-même annoncé la création la veille à la radio publique, quelques heures seulement après la mort du président Lansana Conté.
Lors de sa première allocution, il avait présenté le coup d'Etat comme "un acte civil (...) pour sauver un peuple en détresse", accusant le pouvoir sortant d'avoir plongé le pays dans "la corruption, l'anarchie et l'impunité".
Obscur officier, Camara, âgé de 44 ans, était responsable de l'approvisionnement en carburant au sein de l'armée, un poste relativement important dans un pays qui importe la totalité de ses besoins en pétrole.
Originaire de la préfecture de Lola, dans la région de Guinée forestière, bordée au sud par le Liberia et la Côte d'Ivoire, Camara a étudié à l'Université Gamal Adbel Nasser de Conakry. Il y a obtenu un diplôme d'économie et de finances.
En mai dernier, déjà, il avait participé à une mutinerie de jeunes officiers réclamant des arriérés de soldes et de meilleures conditions de travail dans le camp Alpha Yaya Diallo avec, en toile de fond, un ressentiment pour leurs supérieurs hiérarchiques qui ont amassé richesses et privilèges sous le long règne de Conté.
Camara, qui apparaît en public vêtu de son treillis et d'un béret rouge, est secondé au sein de la junte par le général Mamdouba Toto Camara, ancien chef de l'armée de terre.
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