Il n’aura pas fallu attendre 24 heures avant de voir apparaître les premières contestations. L’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée), le parti du candidat Cellou Dalein Diallo a lancé la nuit dernière, un pavé dans la mare, en dénonçant des fraudes dans les communes de Matam et Ratoma, deux grosses communes de Conakry.
Selon l’UFDG, à Matam des dizaines d’urnes ont inexplicablement disparu dans la nuit du 27 au 28 juin, avant de réapparaître subitement au petit matin. L’UFDG affirme que « ces urnes ont été bourrées ». A Ratoma, c’est la lenteur des opérations de dépouillement que l’UFDG trouve suspecte, car à peine 10% des urnes ont été dépouillées, ce qui est inédit à Conakry.
Au total, l’UFDG met en garde la Commission électorale nationale indépendante contre toute tentative de fraude, et demande que le décompte des voix dans ces communes soit interrompu.
Dans la journée du 28 juin, d’autres candidats affirmaient être « en train de compiler les cas suspects et les irrégularités afin de saisir la Ceni ». Beaucoup d’états-majors doutent depuis plusieurs jours, de la bonne volonté de la commission électorale. Ils n’hésitent plus à le faire savoir alors que le décompte des voix final a commencé.
Le ton est donc en train de monter subitement à Conakry. Les candidats savent qu’ils ont derrière eux, les 80 % de Guinéens qui sont allés voter, et qui veulent voir émerger une vraie démocratie dans leur pays.
Selon l’UFDG, à Matam des dizaines d’urnes ont inexplicablement disparu dans la nuit du 27 au 28 juin, avant de réapparaître subitement au petit matin. L’UFDG affirme que « ces urnes ont été bourrées ». A Ratoma, c’est la lenteur des opérations de dépouillement que l’UFDG trouve suspecte, car à peine 10% des urnes ont été dépouillées, ce qui est inédit à Conakry.
Au total, l’UFDG met en garde la Commission électorale nationale indépendante contre toute tentative de fraude, et demande que le décompte des voix dans ces communes soit interrompu.
Dans la journée du 28 juin, d’autres candidats affirmaient être « en train de compiler les cas suspects et les irrégularités afin de saisir la Ceni ». Beaucoup d’états-majors doutent depuis plusieurs jours, de la bonne volonté de la commission électorale. Ils n’hésitent plus à le faire savoir alors que le décompte des voix final a commencé.
Le ton est donc en train de monter subitement à Conakry. Les candidats savent qu’ils ont derrière eux, les 80 % de Guinéens qui sont allés voter, et qui veulent voir émerger une vraie démocratie dans leur pays.