Ces élections, qui devaient se tenir six mois après l'investiture d'Alpha Condé (photo) en décembre 2010, ont été sans cesse repoussées. AFP/ CELLOU BINANI
Des élections législatives dans 84 jours. C’est le consensus auquel les acteurs politiques guinéens, qui avaient des positions très éloignées il y a quelques semaines, sont parvenus hier après deux jours de travaux. La fumée blanche s’est dégagée du toit du Palais du peuple, peu avant 19 heures, pour qu’enfin les Guinéens puissent avoir des élections législatives libres et transparentes, longtemps revendiquées par l’opposition qui a payé un lourd tribut. Mais « tout cela peut être un rêve si les hommes et les femmes chargés de la mise en œuvre de ce planning ne font pas correctement leur travail », dit-on sur place.
« Nous lançons un appel solennel à la Commission électorale nationale indépendante sur qui repose l’essentiel des dispositions qui ont été convenues dans le cadre de cet accord, explique Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition, pour qu’elle soit à la hauteur de ces enjeux et des défis qui l’interpellent dans le cadre de ce processus électoral ». Cellou Dalein Diallo, leader de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), ajoute : « Je pense qu’on est arrivés à un bon compromis et il reste à veiller à ce que la mise en œuvre ne souffre d’aucune faiblesse ou de retard. »
Pour le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Alassane Condé, des élections inclusives permettront à la Guinée d’aller de l’avant. « Nous pensons que ces élections nous permettront aussi d'avoir un peu plus de crédibilité, déclare-t-il. Ça permettra aussi au pays d’avoir des investissements dont nous avons besoin pour décoller, et aussi une Assemblée nationale digne de ce nom, qui doit être l’émanation de ce peuple qui en a tant besoin. »
Source: RFI
« Nous lançons un appel solennel à la Commission électorale nationale indépendante sur qui repose l’essentiel des dispositions qui ont été convenues dans le cadre de cet accord, explique Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition, pour qu’elle soit à la hauteur de ces enjeux et des défis qui l’interpellent dans le cadre de ce processus électoral ». Cellou Dalein Diallo, leader de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), ajoute : « Je pense qu’on est arrivés à un bon compromis et il reste à veiller à ce que la mise en œuvre ne souffre d’aucune faiblesse ou de retard. »
Pour le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Alassane Condé, des élections inclusives permettront à la Guinée d’aller de l’avant. « Nous pensons que ces élections nous permettront aussi d'avoir un peu plus de crédibilité, déclare-t-il. Ça permettra aussi au pays d’avoir des investissements dont nous avons besoin pour décoller, et aussi une Assemblée nationale digne de ce nom, qui doit être l’émanation de ce peuple qui en a tant besoin. »
Source: RFI