La réaction de BSGR, le groupe de Beny Steinmetz, du milliardaire franco-israélien ne s’est pas fait attendre. Dans un virulent communiqué rendu public, le groupe de Beny Steinmetz a nié ces accusations s’en prenant au président guinéen qu’il accuse de vouloir récompenser des alliés politiques et des groupes d’intérêts qui l’auraient aidé à accéder au pouvoir.
Depuis 2008, BSGR a obtenu un permis de recherche pour deux blocs dans le Simandou et investi 170 millions de dollars dans la mine, le plus important gisement mondial de fer non encore exploité.
Plus-value mirobolante
Deux ans après, le groupe a revendu 51 % de ses parts au géant minier brésilien Vale pour 2,5 milliards de dollars, soit plus de 14 fois sa mise initiale. Scandalisé par cette énorme plus-value, l’Etat guinéen veut aujourd’hui annuler le permis de BSGR pour corruption. Le groupe, lui, accuse Conakry de s’appuyer sur des affirmations inventées par des témoins douteux et de procédures illégales.
Cette recommandation de retrait n’équivaut cependant pas à une décision du gouvernement, mais est destinée à un autre comité dit stratégique qui, à son tour, émettra un avis pour la plus haute autorité.
Source : Rfi.fr