Le dialogue de sourds semble avoir atteint son paroxysme en Guinée. L’opposition rassemblée au sein des forces vives vient de balayer d’un revers de main, les propositions de sortie de crise formulées par le médiateur Blaise Compaoré.
«La délégation du Forum des Forces vives (opposition, syndicats et société civile) a pris la décision de rejeter le projet d’accord politique, tel qu’il lui a été soumis», déclare l’opposition.
Pour les détracteurs de la junte militaire, «les préoccupations fondamentales du peuple guinéen n’ont pas été prises en compte» dans ce document.
Le président du Faso préconise l’installation d’un «Conseil national de transition» confié au capitaine Moussa Dadis Camara. Ce dernier sera de facto «chef de l’Etat» et «chef suprême des armées». «Le Conseil national de transition est chargé de l’organisation de l’élection présidentielle dans un délai de 10 mois», selon le document de sortie de crise du médiateur.
De même, le président burkinabé propose la formation d’un «gouvernement d’union nationale» de 30 membres (10 pour l’opposition, 10 pour Cndd et 10 pour le «bloc des forces patriotiques»).
Cette équipe sera dirigée par un Premier ministre issu de l’opposition. «Inacceptable», martèle les Forces vives pour qui ces propositions sont «partiales et partielles» et ne cadrent pas avec les réalités de la Guinée aujourd’hui.
«Nous ne pouvons jamais accepter que ceux qui ont tués près de 200 Guinéens dirigent encore la Guinée pendant 10 mois. En plus, ils pourront être à leur aise, se présenter à la prochaine présidentielle. Or, M. Compaoré sait très bien que c’est la question de la non candidature du capitaine Camara qui a conduit au massacre du 28 septembre», indique un militant de l’opposition sous le couvert de l’anonymat. «Nous allons rencontrer le président Compaoré pour lui faire part de notre indignation. Nous demandons que Dadis ne soit pas candidat auquel cas, c’est la rue qui va décider», a-t-il prévenu.
«La délégation du Forum des Forces vives (opposition, syndicats et société civile) a pris la décision de rejeter le projet d’accord politique, tel qu’il lui a été soumis», déclare l’opposition.
Pour les détracteurs de la junte militaire, «les préoccupations fondamentales du peuple guinéen n’ont pas été prises en compte» dans ce document.
Le président du Faso préconise l’installation d’un «Conseil national de transition» confié au capitaine Moussa Dadis Camara. Ce dernier sera de facto «chef de l’Etat» et «chef suprême des armées». «Le Conseil national de transition est chargé de l’organisation de l’élection présidentielle dans un délai de 10 mois», selon le document de sortie de crise du médiateur.
De même, le président burkinabé propose la formation d’un «gouvernement d’union nationale» de 30 membres (10 pour l’opposition, 10 pour Cndd et 10 pour le «bloc des forces patriotiques»).
Cette équipe sera dirigée par un Premier ministre issu de l’opposition. «Inacceptable», martèle les Forces vives pour qui ces propositions sont «partiales et partielles» et ne cadrent pas avec les réalités de la Guinée aujourd’hui.
«Nous ne pouvons jamais accepter que ceux qui ont tués près de 200 Guinéens dirigent encore la Guinée pendant 10 mois. En plus, ils pourront être à leur aise, se présenter à la prochaine présidentielle. Or, M. Compaoré sait très bien que c’est la question de la non candidature du capitaine Camara qui a conduit au massacre du 28 septembre», indique un militant de l’opposition sous le couvert de l’anonymat. «Nous allons rencontrer le président Compaoré pour lui faire part de notre indignation. Nous demandons que Dadis ne soit pas candidat auquel cas, c’est la rue qui va décider», a-t-il prévenu.