Le jour du drame, le 1ᵉʳ décembre, face à la saturation de l'hôpital complètement débordé, et selon de nombreux témoins (des sources de l'hôpital, corps médical, supporters, familles), des cadavres avaient été transportés par des hommes en uniforme au camp Béhanzin, le camp militaire de la ville.
Mais il n'y a jamais eu de communication des autorités de la Guinée sur le sort réservé à ces dépouilles. Emmanuel Fassou Sagno, qui préside le collectif régional des ONG de défense des droits humains, s'interroge sur le sort réservé à ces victimes, au micro de Sidy Yansané de la rédaction Afrique.
« La nuit du drame, nous avons appris, et de sources concordantes, que des corps ont été envoyés au camp [Béhanzin, NDLR]. Est-ce que les corps qui ont été envoyés au camp ont été remis à leurs parents ? C'est là la grande question. Si on les a remis à leurs parents, ces parents (n'ont pas de raison de continuer à les chercher). C'est là le principal reproche : des corps ont été enlevés, enfouis quelque part... il serait important donc qu'une communication sérieuse soit faite. Pour nous, cela est très important parce que, 19 jours plus tard, si on n'a pas encore trouvé son son frère ou sa sœur, alors qu'ils étaient au stade, c'est que le corps a été envoyé quelque part (mais on ne sait pas où). »
Les ONG avancent un bilan provisoire de 150 morts, soit trois fois plus que le bilan officiel du gouvernement, maintenu à 56 morts depuis le jour de la bousculade de Nzérékoré. Trois jours de deuil national avaient été décrétés après le drame.
Mais il n'y a jamais eu de communication des autorités de la Guinée sur le sort réservé à ces dépouilles. Emmanuel Fassou Sagno, qui préside le collectif régional des ONG de défense des droits humains, s'interroge sur le sort réservé à ces victimes, au micro de Sidy Yansané de la rédaction Afrique.
« La nuit du drame, nous avons appris, et de sources concordantes, que des corps ont été envoyés au camp [Béhanzin, NDLR]. Est-ce que les corps qui ont été envoyés au camp ont été remis à leurs parents ? C'est là la grande question. Si on les a remis à leurs parents, ces parents (n'ont pas de raison de continuer à les chercher). C'est là le principal reproche : des corps ont été enlevés, enfouis quelque part... il serait important donc qu'une communication sérieuse soit faite. Pour nous, cela est très important parce que, 19 jours plus tard, si on n'a pas encore trouvé son son frère ou sa sœur, alors qu'ils étaient au stade, c'est que le corps a été envoyé quelque part (mais on ne sait pas où). »
Les ONG avancent un bilan provisoire de 150 morts, soit trois fois plus que le bilan officiel du gouvernement, maintenu à 56 morts depuis le jour de la bousculade de Nzérékoré. Trois jours de deuil national avaient été décrétés après le drame.
Autres articles
-
Le Tchad demande un départ des forces françaises d’ici au 31 janvier 2025, des négociations en cours
-
Le président sortant du Haut conseil des Maliens de France emprisonné à Bamako depuis deux semaines
-
RDC: limogeage du général Christian Tshiwewe Songesha à la tête de l'état-major des Forces armées
-
Gabon: la nouvelle Constitution promulguée par le président de la transition
-
Guerre au Soudan: au moins 18 civils tués dans le bombardement du principal hôpital d'el-Fasher