Ce fut un engouement sans précédent devant les bureaux de vote, preuve que les Guinéens avaient soif de vote mais aussi de démocratie. En 52 ans d’indépendance, ils n’avaient jamais eu l’occasion de s’exprimer librement lors d’un scrutin ni l’habitude que l’on prenne en compte le résultat des urnes.
C’est pourquoi, dès les premières heures de la matinée, de longues files d’attente étaient visibles avant même l’ouverture des bureaux de vote. Sans violence, mais dans le calme et la discipline, les militants des camps opposés se sont acquittés de leur devoir civique.
Ce scrutin a été marqué par un moment d’intense émotion, lorsque le général Sékouba Konaté qui a conduit avec autorité la transition à sont terme a voté au palais présidentiel en compagnie du président de la Commission électorale nationale indépendante, Ben Sékou Sylla.
Les deux hommes se sont félicités de l’engouement et de l’intérêt dont la population a fait preuve pour ce vote. Si les opérations de vote ont connu des retards et quelques couacs, le dépouillement a donné lieu à des scènes, heureusement rares, d’une autre époque. Ainsi, dans un quartier, un président de bureau de vote a annulé un quart des bulletins sous prétexte qu’ils étaient mal pliés. La Ceni a été saisie de l’affaire.
C’est pourquoi, dès les premières heures de la matinée, de longues files d’attente étaient visibles avant même l’ouverture des bureaux de vote. Sans violence, mais dans le calme et la discipline, les militants des camps opposés se sont acquittés de leur devoir civique.
Ce scrutin a été marqué par un moment d’intense émotion, lorsque le général Sékouba Konaté qui a conduit avec autorité la transition à sont terme a voté au palais présidentiel en compagnie du président de la Commission électorale nationale indépendante, Ben Sékou Sylla.
Les deux hommes se sont félicités de l’engouement et de l’intérêt dont la population a fait preuve pour ce vote. Si les opérations de vote ont connu des retards et quelques couacs, le dépouillement a donné lieu à des scènes, heureusement rares, d’une autre époque. Ainsi, dans un quartier, un président de bureau de vote a annulé un quart des bulletins sous prétexte qu’ils étaient mal pliés. La Ceni a été saisie de l’affaire.