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Guy/Guirassy, les discours et la methode par Sarakhe Ndiaye



Guy/Guirassy, les discours et la methode par Sarakhe Ndiaye
Les formes importent autant que le fond dans la gestion des affaires publiques.
Dans cette passe d'armes entre Guy Marius Sagna et Guirassy, les interpellations teintées de suspicion auraient dû être évitées tout comme la réponse via Facebook d'un ministre à un député qui l'a saisi par voie épistolaire. La bonne pratique aurait consisté à respecter le parallélisme des formes. Guirassy a répondu dans une forme  en décalage avec la grande urbanité et l'élégance qui le caractérisent, un coup de sang est surement passé par là.
 
GMS a intérêt à être plus prudent par rapport à tout ce qu'on lui rapporte en faisant ses recoupements en amont. Comme il  est par la force des choses devenu un "mur des lamentations", désormais il doit savoir que beaucoup viendront vers lui pour mener des combats d'arrière garde sous les faux contours de l'intérêt général.

Il reste un défenseur acharné de la justice sociale en homme chevillé aux valeurs de la gauche marxiste. Cependant Guy gagnerait à se départir de son côté activitiste pour être un politique prenant en  considération la ligne de sa majorité et des conséquences d'éventuelles maladresses dans la manœuvre.
Il semble ignorer qu'il fait partie du bord qui gouverne et qu'il dispose d'une capacité à travailler à une inflexion du cours des choses contrairement à sa posture d'opposant d'antan dans laquelle on ne peut que se contenter  de dénoncer et de s'indigner.

Dans les préoccupations-questions listées par GMS dans sa réponse au post de Guirassy, on perçoit beaucoup de problèmes  évoqués et qui dans un Etat avec une administration performante ne devraient pas être traîtés par un député à l'assemblée nationale ni un ministre. La dalle d'un CEM qui s'affaisse doit être solutionnée à un un niveau Principal-Inspection d'Académie là où d'autres sujets soulevés par Guy auraient dû trouver un remède à partir  de notes d'alertes venant du commandement territorial.

Dans la chaîne de responsabilités, des managers ont failli pour ne pas avoir fait le travail attendu d'eux.
Cela pose le problème du suivi des tâches et l'imputabilité des défaillances dans notre système de gouvernance. Ce qui amène le sommet de l'Etat à intervenir à des niveaux très loin de sa mission principale.

Dans un pays de progrès et sur les bonnes rampes du développement, vous ne verrez pas un ministre et des députés se préoccuper de certaines questions mineures.

Beaucoup dans leurs positions ne font pas convenablement le travail défini sur leurs fiches de poste et font plus semblant de travailler que de travailler en réalité.

J'ai un jour dit la même chose de Cheikh Tidiane Dieye dont on salue la promptitude à réagir à chaque fois qu'il est alerté sur des problèmes de routine technique dans son secteur via Facebook. Le voir traîter ces cas relève d'une faillite de ses équipes. Si tout était  parfait et bien huilé, ceux qui le sollicitent auraient trouvé une oreille attentive auprès des services concernés avant que cela n'arrive à son niveau. Un ministre doit être plus enclin à s'occuper des aspects stratégiques de son département que des tâches relevant de l'opérationnel.

La politique sénégalaise a son côté spectaculaire pour ne pas dire sa facette de "simb" (faux lion).
Ceux qui sont élus pour trouver ensemble des solutions doivent avoir les mécanismes idoines pour atteindre les objectifs, en toute intelligence et dans la solidarité. L'efficacité doit toujours primer à l'heure de choisir la bonne approche.
 
Sarakhe NDIAYE

Sarakhe NDIAYE

Samedi 26 Avril 2025 - 11:26


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