L’activiste Guy Marius Sagna, un des membres de la plateforme « Aar Li Nu Bokk » (préserver nos biens communs en wolof), n’a pas tourné la page de la lutte pour la transparence dans la gestion des ressources naturelles du Sénégal. Invité sur la Rfm ce mardi matin, il a dévoilé les stratégies du président Macky Sall à faire oublier l’affaire Aliou Sall, son frère cadet, accusé de corruption, avant de le mettre en garde.
« J’ai été emprisonné pour orienter le combat des membres de "Aar Li Nu Book" vers ma libération et non les 400.000. Puis le journaliste Adama Gaye a été arrêté et emprisonné. Il s’en est suivi aussi la retrouvaille entre Macky Sall et Abdoulaye Wade, lors de l’inauguration de la mosquée Massalikoul Jinane », rappelle M. Sagna.
Dans le même sens, il a évoqué une autre stratégie de Macky Sall, l’épineuse question de son éventuel troisième mandat qui a refait surface suite au limogeage du Directeur des Sénégalais de l’extérieur Sory Kaba. C’est ainsi, selon lui, que le chef de l’Etat manoeuvre à faire oublier l’affaire Aliou Sall. Mais, prévient-il, les Sénégalais sont regardants, patients et assez matures.
« Un jour viendra, ce qui est arrivé à Omar El Béchir (ancien président soudanais qui a fait 28 ans au pouvoir), Ben Ali de la Tunisie, Hosni Moubarack de l’Egypte, jusqu’à Blaise Compaoré du Burkina, la même chose peut arriver. C’est un petit déclic ou élément déclencheur qui peut venir à tout moment », prévient l’activiste, mettant ainsi en garde le régime le place.
« J’ai été emprisonné pour orienter le combat des membres de "Aar Li Nu Book" vers ma libération et non les 400.000. Puis le journaliste Adama Gaye a été arrêté et emprisonné. Il s’en est suivi aussi la retrouvaille entre Macky Sall et Abdoulaye Wade, lors de l’inauguration de la mosquée Massalikoul Jinane », rappelle M. Sagna.
Dans le même sens, il a évoqué une autre stratégie de Macky Sall, l’épineuse question de son éventuel troisième mandat qui a refait surface suite au limogeage du Directeur des Sénégalais de l’extérieur Sory Kaba. C’est ainsi, selon lui, que le chef de l’Etat manoeuvre à faire oublier l’affaire Aliou Sall. Mais, prévient-il, les Sénégalais sont regardants, patients et assez matures.
« Un jour viendra, ce qui est arrivé à Omar El Béchir (ancien président soudanais qui a fait 28 ans au pouvoir), Ben Ali de la Tunisie, Hosni Moubarack de l’Egypte, jusqu’à Blaise Compaoré du Burkina, la même chose peut arriver. C’est un petit déclic ou élément déclencheur qui peut venir à tout moment », prévient l’activiste, mettant ainsi en garde le régime le place.
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