Les agrégats que vous manipulez en toute complicité avec les gouvernements sont une arnaque qui ne peuvent plus nous convaincre. L'équilibre financier que vous cherchez à travers des paramètres comme le taux de croissance ou le déficit budgétaire sont en contradiction avec le vécu quotidien des sénégalais. Le niveau d'endettement que vous jugez soutenable est la cause de l'abandon des subventions sur l'énergie qui nous tue. En nous octroyant de nouveaux prêts, vous nous enfoncez dans l'abîme. Surtout que tout cet argent n'a servi qu'à redresser souvent des sociétés en difficulté comme le TER ou les lampadaires commandés en France. L'appel d'offres que vous exigez sous prétexte d'une bonne gouvernance financière, n'est rien d'autre qu'un moyen de nous assouvir davantage au profit d'entreprises étrangères.
Les populations en détresse n'ont rien à faire de votre satisfecit. Même à deux chiffres, cette croissance extravertie ne profite pas aux citoyens car ne produit pas un seul emploi. Les maigres taxes à côté des exonérations ne peuvent pas expliquer la soutenabilité de lq dette. Il y'a un fossé entre le guidage économique et la gestion des finances publiques. L'économie c'est du factuel et on ne peut vendre une avancée sur ce plan à partir de chiffres seulement. Alors respectez nous. Si seulement les retombées étaient palpables sur le plan social donc un mieux mieux-être ou sur le plan économique donc des produits disponibles et accessibles, les félicitations auraient un sens.
Face aux problèmes de développement, vous nous proposez du BTP qui nous poursuit sur des générations avec des taux trop élevés.
Le FMI ne nous donnera jamais une vision de développement autre que de nous maintenir dans un cycle d'endettement.
Meissa BABOU/ UCAD
Les populations en détresse n'ont rien à faire de votre satisfecit. Même à deux chiffres, cette croissance extravertie ne profite pas aux citoyens car ne produit pas un seul emploi. Les maigres taxes à côté des exonérations ne peuvent pas expliquer la soutenabilité de lq dette. Il y'a un fossé entre le guidage économique et la gestion des finances publiques. L'économie c'est du factuel et on ne peut vendre une avancée sur ce plan à partir de chiffres seulement. Alors respectez nous. Si seulement les retombées étaient palpables sur le plan social donc un mieux mieux-être ou sur le plan économique donc des produits disponibles et accessibles, les félicitations auraient un sens.
Face aux problèmes de développement, vous nous proposez du BTP qui nous poursuit sur des générations avec des taux trop élevés.
Le FMI ne nous donnera jamais une vision de développement autre que de nous maintenir dans un cycle d'endettement.
Meissa BABOU/ UCAD