Avec la gestion «scabreuse» des inondations, ce n’est pas pour demain la fin des hostilités entre l’opposition et le pouvoir. Dans une tribune rendue publique, le président du Parti de l’Espoir et de la Modernité/Yaakaaru Réew Mi n’a pas été tendre avec le Président.
«Macky devient de plus en plus solitaire et, le pouvoir lui échappe au fur et à mesure. A ce stade d’exercice du pouvoir, il faut comprendre que le chef de l’Etat a atteint les limites de la productivité présidentielle. Il n’est plus capable d’innovation. Il n’a plus le courage et les arguments pour aller au fond des choses. Il est enclin à assurer que le service minimum. Aussi, a-t-il fait une omerta absolue sur le Programme décennal de lutte contre les inondations, d’un montant de plus de 750 milliards, qu’il avait décliné en grande pompe en 2012», développe Habib Sy.
Qui ajoute sur les colonnes de Walfadjri: «Épuisé, fatigué, usé, le président de la République est en passe d’être de plus en plus fragile. A terme, il ne sera plus qu’un ensemble de fissures, que peuvent pénétrer toutes les dérives, du laxisme à l’autoritarisme. Il semble étouffé par la charge de la fonction, à laquelle pourtant, il est obligé de s’accrocher davantage, la considérant comme sa planche de salut. Une faute que commettent tous les chefs frappés par la grisaille du pouvoir. 2024 est très loin, et le risque d’affaissement physique, intellectuel, moral et psychique du Président pourrait se réaliser».
Pour l’ancien ministre d’Etat Habib Sy, «la seule bouffée semble lui provenir de la première Dame». Les bains de foule, les échappées dans des endroits publics, les sorties de son conseiller en communication, explique le président du Parti de l’Espoir et de la Modernité/Yaakaaru Réew Mi «sont autant de faits à la rescousse d’un mari débordé, inquiet, habité par le doute et l’incertitude d’un deuxième et dernier mandat. Derrière le président Sall, c’est un désert d’hommes d’envergure à l’étoffe présidentiable. Or, la première Dame bénéficie d’une assez grande côte de popularité. Elle est adulée par une importante frange de la population, particulièrement celle des femmes, la force électorale la plus puissante du pays».
Occasion qu’il saisira pour se demander : «Afin d’atténuer le naufrage à la prochaine élection présidentielle, l’APR serait-elle prête à faire de Marième Faye Sall sa candidate ?»
«Macky devient de plus en plus solitaire et, le pouvoir lui échappe au fur et à mesure. A ce stade d’exercice du pouvoir, il faut comprendre que le chef de l’Etat a atteint les limites de la productivité présidentielle. Il n’est plus capable d’innovation. Il n’a plus le courage et les arguments pour aller au fond des choses. Il est enclin à assurer que le service minimum. Aussi, a-t-il fait une omerta absolue sur le Programme décennal de lutte contre les inondations, d’un montant de plus de 750 milliards, qu’il avait décliné en grande pompe en 2012», développe Habib Sy.
Qui ajoute sur les colonnes de Walfadjri: «Épuisé, fatigué, usé, le président de la République est en passe d’être de plus en plus fragile. A terme, il ne sera plus qu’un ensemble de fissures, que peuvent pénétrer toutes les dérives, du laxisme à l’autoritarisme. Il semble étouffé par la charge de la fonction, à laquelle pourtant, il est obligé de s’accrocher davantage, la considérant comme sa planche de salut. Une faute que commettent tous les chefs frappés par la grisaille du pouvoir. 2024 est très loin, et le risque d’affaissement physique, intellectuel, moral et psychique du Président pourrait se réaliser».
Pour l’ancien ministre d’Etat Habib Sy, «la seule bouffée semble lui provenir de la première Dame». Les bains de foule, les échappées dans des endroits publics, les sorties de son conseiller en communication, explique le président du Parti de l’Espoir et de la Modernité/Yaakaaru Réew Mi «sont autant de faits à la rescousse d’un mari débordé, inquiet, habité par le doute et l’incertitude d’un deuxième et dernier mandat. Derrière le président Sall, c’est un désert d’hommes d’envergure à l’étoffe présidentiable. Or, la première Dame bénéficie d’une assez grande côte de popularité. Elle est adulée par une importante frange de la population, particulièrement celle des femmes, la force électorale la plus puissante du pays».
Occasion qu’il saisira pour se demander : «Afin d’atténuer le naufrage à la prochaine élection présidentielle, l’APR serait-elle prête à faire de Marième Faye Sall sa candidate ?»
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