Les partisans de l'ancien président sont venus en nombre manifester devant le parquet de Port-au-Prince. Portraits d'Aristide en main, ils dénoncent une persécution politique contre leur leader. Au même instant, mais à quelques kilomètres, c'est au domicile de Jean-Bertrand Aristide, que le commissaire du gouvernement Lucmane Délile a mené l'audition. Il déclare :
« Tout c'est passé dans le calme, dans la sérénité. Il est question de sa sécurité, comme c'est un ancien chef d'Etat, nous étions d'accord de l'entendre à son domicile. Les détracteurs dénoncent une persécution ; nous disons que non, ce n'est pas le cas. Quand un citoyen porte plainte contre un autre, il faut entendre les deux parties, ce que l'ancien président a bien compris et il n'avait aucun problème avec ça donc le dossier suit son cours ».
Les plaintes déposées contre Aristide doivent maintenant être examinées par un juge d'instruction mais le dossier est sensible vu la popularité encore forte de l'ancien président auprès des habitants des quartiers défavorisés de la capitale.
Source : Rfi.fr