« Hampâté Bâ disait qu’il n’a jamais cessé d’être un enfant lui-même. Et contrairement à ce que d’aucuns pourraient penser, la fameuse phrase “chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle” a été diversement interprétée. Certains ont même cru qu’il faisait l’apologie de la gérontocratie. Loin s'en faut, parce qu’il disait qu’il fallait les (idées des vieillards, NDLR) semer dans la tête des jeunes pour qu’elles vivent. […] Il faudrait vraiment que la bibliothèque puisse survivre à celui qui l’a mise en place. [...] Je pense qu’une étude de la bibliothèque pourrait permettre de voir l’esprit encyclopédique d’Hampâté Bâ. La culture, la géographie, même les mathématiques. En tout cas, tous les domaines de la connaissance. Il s’intéressait à tout. C’était un esprit, un esprit ouvert. »
Source: Rfi.fr
Hampâté Bâ, «un esprit ouvert dans tous les domaines de la connaissance»
Ce dimanche 15 mai 2016, cela fait 25 ans qu’Amadou Hampâté Bâ mourrait à Abidjan. Ecrivain, ethnologue, philosophe et même premier ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire, Hampâté Bâ est une figure majeure de la culture africaine. Pour parler de son œuvre, l’Invité Afrique reçoit Roukiatou Hampâté Bâ, responsable de la fondation Hampâté Bâ et fille du grand homme ; elle répond aux questions de Frédéric Garat.
Dimanche 15 Mai 2016 10:40
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