Avec la forte baisse des récoltes au Ghana et en Côte d'Ivoire, les industriels sont allés chercher des cabosses ailleurs, notamment chez le troisième producteur mondial, l'Équateur.
Justine Fontaine, journaliste au service économique de RFI, est allée à la rencontre des industriels au salon du chocolat à Paris. Victor Yanangomez, préside Fapecafés, une coopérative de plus de 900 agriculteurs bio dans le sud de l'Équateur.
D'après lui, la hausse des cours a bouleversé le marché local : « Beaucoup de producteurs se sont laissés séduire par les prix élevés et ne nous ont pas livré ce qui était prévu. En 2023, on a perdu près de 50 % des volumes. Cette année, près de 60 %. Les multinationales ont mené une concurrence déloyale et ont accaparé la production. »
Une tendance plus favorable à venir ?
Les paysans ont préféré vendre à bon prix et sans toutes les contraintes de qualité imposées par la coopérative. La situation est similaire au Cameroun, dans la coopérative que préside Aristide Tchemtchoua. Elle achète en francs CFA un peu au-dessus du prix du marché pour que les planteurs reviennent : « Il y a 2-3 ans, on achetait à 1 400, maintenant à 4 500. Si ça augmente, on augmente un petit pourcentage, pour maintenir le planteur. »
Grâce à cette nouvelle politique tarifaire, la moitié des planteurs qui étaient partis sont revenus. La prochaine récolte s'annonce meilleure et devrait aider à stabiliser les cours.
Justine Fontaine, journaliste au service économique de RFI, est allée à la rencontre des industriels au salon du chocolat à Paris. Victor Yanangomez, préside Fapecafés, une coopérative de plus de 900 agriculteurs bio dans le sud de l'Équateur.
D'après lui, la hausse des cours a bouleversé le marché local : « Beaucoup de producteurs se sont laissés séduire par les prix élevés et ne nous ont pas livré ce qui était prévu. En 2023, on a perdu près de 50 % des volumes. Cette année, près de 60 %. Les multinationales ont mené une concurrence déloyale et ont accaparé la production. »
Une tendance plus favorable à venir ?
Les paysans ont préféré vendre à bon prix et sans toutes les contraintes de qualité imposées par la coopérative. La situation est similaire au Cameroun, dans la coopérative que préside Aristide Tchemtchoua. Elle achète en francs CFA un peu au-dessus du prix du marché pour que les planteurs reviennent : « Il y a 2-3 ans, on achetait à 1 400, maintenant à 4 500. Si ça augmente, on augmente un petit pourcentage, pour maintenir le planteur. »
Grâce à cette nouvelle politique tarifaire, la moitié des planteurs qui étaient partis sont revenus. La prochaine récolte s'annonce meilleure et devrait aider à stabiliser les cours.