La hausse du prix du ciment fait jaser et mets les nerfs des consommateurs à fleur de peau. Si le gouvernement trouve cette hausse inappropriée, les consommateurs et les revendeurs, eux, sont en colère. Après avoir constaté des difficultés d’ordre technique dans la distribution, ce qui a entraîné ensuite une baisse de l’offre, le ministre du Commerce, Mme Aminata Assome Diatta, a mis en garde les commerçants véreux qui « profitent de la perturbation dans l’approvisionnement du ciment aux points de vente pour s’adonner à une hausse des prix ».
En effet, avec les récentes manifestations dans notre pays et pour des raisons de sécurité, des camions étaient immobilisés, perturbant ainsi l’approvisionnement des points de vente. Faisant fi des règles d’éthique, dénonce Mme Aminata Assome Diatta, certains opérateurs économiques s’adonnent à des spéculations sur les prix et à des rétentions de stocks. Prenant ainsi le risque de perturber le marché du ciment. Le ministre du Commerce menace ainsi de sanctionner les commerçants qui violent les règles sur les prix et la distribution.
Toutefois, elle rassure que toutes les mesures sont mises en œuvre pour un retour rapide à la normale de la distribution et de la disponibilité du ciment. « Si le fondement de cette hausse n’est pas basé sur des éléments de structure des prix concrets, le gouvernement doit prendre ainsi ses responsabilités », exige Modou Diouf dans les colonnes du journal Le Témoin. Il tient une quincaillerie à Sacré Cœur 3 VDN près de la grande mosquée.
Selon lui, « depuis quelques jours, le prix de la tonne de ciment est passé de 65 000 à 68 000 francs et peut même être vendu à 70 000 francs dans certaines zones de la ville de Dakar. Ceci, sans que les trois principales cimenteries du pays n’appliquent de nouveaux tarifs ».
Selon ce commerçant, cette pratique est monnaie courante car beaucoup de commerçants procèdent à de la spéculation. « Nous sommes habitués à ce genre de situation maintenant. Soit tu achètes ou un autre le fait à ta place. C’est de bonne guerre car, avec les nombreux chantiers, il te faut ce ciment et peu importe le prix», explique-t-il dans le journal.
Un peu plus loin sur la route qui mène à Mermoz, Joseph Ndiaye, un autre vendeur de ciment, explique la situation de hausse par la demande qui est supérieure à l’offre. « Je viens de recevoir ces tonnes de ciment mais cela faisait plus de 10 jours que je n’arrivais pas en avoir », dit-il, mettant l’accent sur la rareté du produit. « Le secteur du ciment est important dans l‘économie nationale. Le gouvernement accompagne les cimentiers, mais ils ne sont pas hors la loi. Ce sont plutôt les revendeurs et les transporteurs qui augmentent les prix » explique le commerçant. Et lorsque la demande est supérieure à l’offre, certains opérateurs n’arrivent plus à satisfaire leurs clients. C’est le moment choisi par ceux qui ont un stock pour vendre à des prix exorbitants.
L'interlocuteur de nos confrères interpelle l’Etat à vite régler cette affaire afin que tout revienne à la normale. Il explique la sortie du ministre par un souci d’anticiper sur la colère des Sénégalais. Ce, notamment dans un climat de perturbations sociales liées aux récentes manifestations
En effet, avec les récentes manifestations dans notre pays et pour des raisons de sécurité, des camions étaient immobilisés, perturbant ainsi l’approvisionnement des points de vente. Faisant fi des règles d’éthique, dénonce Mme Aminata Assome Diatta, certains opérateurs économiques s’adonnent à des spéculations sur les prix et à des rétentions de stocks. Prenant ainsi le risque de perturber le marché du ciment. Le ministre du Commerce menace ainsi de sanctionner les commerçants qui violent les règles sur les prix et la distribution.
Toutefois, elle rassure que toutes les mesures sont mises en œuvre pour un retour rapide à la normale de la distribution et de la disponibilité du ciment. « Si le fondement de cette hausse n’est pas basé sur des éléments de structure des prix concrets, le gouvernement doit prendre ainsi ses responsabilités », exige Modou Diouf dans les colonnes du journal Le Témoin. Il tient une quincaillerie à Sacré Cœur 3 VDN près de la grande mosquée.
Selon lui, « depuis quelques jours, le prix de la tonne de ciment est passé de 65 000 à 68 000 francs et peut même être vendu à 70 000 francs dans certaines zones de la ville de Dakar. Ceci, sans que les trois principales cimenteries du pays n’appliquent de nouveaux tarifs ».
Selon ce commerçant, cette pratique est monnaie courante car beaucoup de commerçants procèdent à de la spéculation. « Nous sommes habitués à ce genre de situation maintenant. Soit tu achètes ou un autre le fait à ta place. C’est de bonne guerre car, avec les nombreux chantiers, il te faut ce ciment et peu importe le prix», explique-t-il dans le journal.
Un peu plus loin sur la route qui mène à Mermoz, Joseph Ndiaye, un autre vendeur de ciment, explique la situation de hausse par la demande qui est supérieure à l’offre. « Je viens de recevoir ces tonnes de ciment mais cela faisait plus de 10 jours que je n’arrivais pas en avoir », dit-il, mettant l’accent sur la rareté du produit. « Le secteur du ciment est important dans l‘économie nationale. Le gouvernement accompagne les cimentiers, mais ils ne sont pas hors la loi. Ce sont plutôt les revendeurs et les transporteurs qui augmentent les prix » explique le commerçant. Et lorsque la demande est supérieure à l’offre, certains opérateurs n’arrivent plus à satisfaire leurs clients. C’est le moment choisi par ceux qui ont un stock pour vendre à des prix exorbitants.
L'interlocuteur de nos confrères interpelle l’Etat à vite régler cette affaire afin que tout revienne à la normale. Il explique la sortie du ministre par un souci d’anticiper sur la colère des Sénégalais. Ce, notamment dans un climat de perturbations sociales liées aux récentes manifestations
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