« Cette pénurie est due au rétrécissement de l’offre Thaïlandaise. Ce qui fait que le prix a augmenté », a déclaré le ministre du Commerce Alioune Sarr, jeudi lors de sa visite au Cices.
Une déclaration que les commerçants du marché Castor, approchés par une équipe de PressAfrik, réfutent catégoriquement. Pour eux cette hausse du prix de sac de riz n’est ni plus ni moins qu'une stratégie des gouvernants de contraindre les commerçants à commercialiser le riz local. Tout a été calculé d'avance, si l'on en croit aux dires de ces commerçants.
En effet, ce vendredi 23 novembre 2018, vers 11 heures au marché Castor, il est impossible de voir des sacs de riz parfumé superposés dans les boutiques comme d’habitude. Rare sont ceux qui disposent de cette denrée de première nécessité et qui le vendent au tarif normal (avant hausse des prix)
Très patient, le commerçant Mamadou Diallo, vendeur de riz se réjouit du manque de ce riz thailandais, bloqué pour faire la promotion du consommé local. «Mes clients ont choisis le riz local du fait de sa bonne qualité et de sa capacité à digérer facilement". Toutefois il n'a pas manqué de faire le listing des méfaits du riz parfumé exporté de Chine "ce riz thailandais présente un taux de sucre élevé et cela cause malheureusement des maladies comme le Diabète ».
Non loin de l'allée où sont installés les vendeurs de condiments, un commerçant qui porte fièrement le pseudonyme de Sarr Castor, trouvé au beau milieu d’une conversation avec son fournisseur ne semble pas être inquiet de la pénurie de riz parfumé. « Je n’ai que 5 kilos de riz à ma possession », confesse t-il avec le sac soulevé en guise de preuve. Pour l’instant, je reste à l’écoute, car je compte pas suivre cette augmentation et si ça continue je préfère vendre le riz local », rechigne t-il.
Une déclaration que les commerçants du marché Castor, approchés par une équipe de PressAfrik, réfutent catégoriquement. Pour eux cette hausse du prix de sac de riz n’est ni plus ni moins qu'une stratégie des gouvernants de contraindre les commerçants à commercialiser le riz local. Tout a été calculé d'avance, si l'on en croit aux dires de ces commerçants.
En effet, ce vendredi 23 novembre 2018, vers 11 heures au marché Castor, il est impossible de voir des sacs de riz parfumé superposés dans les boutiques comme d’habitude. Rare sont ceux qui disposent de cette denrée de première nécessité et qui le vendent au tarif normal (avant hausse des prix)
"Le ministre avance de fausses raisons pour expliquer la hausse du prix"Babacar Sall, trouvé dans sa boutique sise au milieu du marché Castor, ne fait pas dans la langue de bois, pour démonter les arguments servis par le ministre de commerce. Assis tranquillement, il donne sa lecture de la situation. « Le ministre ne peut pas rester tranquillement dans son bureau sous un climatiseur pour faire un état des lieux de ce qui se passe. Le travail ça s’accomplit sur le terrain. Les raisons qu’il a avancées à propos de l’augmentation du sac de riz sont fausses. On a bloqué le riz parfumé pour faire accepter le riz local », soutient-il sur un ton empreint de colère.
Très patient, le commerçant Mamadou Diallo, vendeur de riz se réjouit du manque de ce riz thailandais, bloqué pour faire la promotion du consommé local. «Mes clients ont choisis le riz local du fait de sa bonne qualité et de sa capacité à digérer facilement". Toutefois il n'a pas manqué de faire le listing des méfaits du riz parfumé exporté de Chine "ce riz thailandais présente un taux de sucre élevé et cela cause malheureusement des maladies comme le Diabète ».
Non loin de l'allée où sont installés les vendeurs de condiments, un commerçant qui porte fièrement le pseudonyme de Sarr Castor, trouvé au beau milieu d’une conversation avec son fournisseur ne semble pas être inquiet de la pénurie de riz parfumé. « Je n’ai que 5 kilos de riz à ma possession », confesse t-il avec le sac soulevé en guise de preuve. Pour l’instant, je reste à l’écoute, car je compte pas suivre cette augmentation et si ça continue je préfère vendre le riz local », rechigne t-il.
Pendant ce temps... les consommateurs préfèrent le riz local
Facture d'un commerçant appliquant la hausse des prix
"Le riz local, moins cher et meilleur pour la santé’’
La pénurie du riz parfumé, importé de l’étranger est occasion pour certains citoyens de présenter les avantages et les bienfaits du riz local. « Le riz le local, moins cher et meilleur pour la santé », assure Sophie mère de famille et habitante de Castor.
En effet le riz local qui coûte entre 300 et 350 Fcfa le kilogramme, selon les marchés est moins cher que le riz parfumé tant convoité par la population (400 Fcfa/kg).
Si le ‘’préféré’’ de la population manque sur le marché, Mme Wade, une ménagère venue faire ses courses au marché de Castor ne voit aucun mal à ce que les gens se tournent vers le riz produit au Sénégal. « Comme mon mari je préfère le riz local, il est plus léger et facile à digérer », estime-t-elle, avant de poursuivre, « mieux vaut consommer les produits locaux au lieu de courir derrière les produits importés ».
"Mon père est mort à cause du riz parfumé""Oui, soutient un jeune homme avec promptitude. Il est vraiment temps que les gens se tournent vers le riz local, il est meilleur pour la santé car il contient moins de sucre ». Mon père, témoigne-t-il « est décédé à cause de la consommation riz parfumé qui lui a été déconseillé par les médecins étant un diabétique »