Lors de ses 36 heures passées à Dakar, Mme Clinton a vanté le "modèle" démocratique du Sénégal pour l'Afrique, un continent confronté à la présence d'Al Qaida au Mali, frontalier du Sénégal, et à l'offensive économique de la Chine.
Elle a eu des mots très chaleureux pour le nouveau président Macky Sall élu en mars au terme d'une alternance démocratique réussie dans une région plus habituée aux coups d'Etat.
La secrétaire d'Etat a indiqué mercredi soir dans un communiqué avoir eu avec M. Sall un "entretien complet et productif sur les questions économiques et de sécurité régionale" alors qu'Al-Qaïda est présente au Mali tout proche.
La tournée africaine de onze jours de Mme Clinton --Sénégal, Ouganda, Soudan du Sud, Kenya, Malawi, Afrique du Sud et Ghana-- vise à promouvoir la stratégie américaine en faveur du développement de l'Afrique que le président Barack Obama avait dévoilée en juin.
Il s'agit pour les Etats-Unis, a expliqué la secrétaire d'Etat, de "promouvoir le développement, de stimuler la croissance économique et les échanges commerciaux, de faire avancer la paix et la sécurité et de consolider les institutions démocratiques".
Après une nuit à Kampala, Mme Clinton, qui aura alors visité 104 pays depuis sa prise de fonction début 2009, doit se rendre vendredi matin au Soudan du Sud, qui a fêté son premier anniversaire le 9 juillet.
Elle s'entretiendra avec le président Salva Kiir "pour réaffirmer le soutien des Etats-Unis et encourager les négociations avec le Soudan afin de parvenir à un accord sur les questions de sécurité, de citoyenneté et sur le dossier pétrolier", selon le département d'Etat.
Les deux Etats se disputent sur la démarcation de la frontière et le partage de la manne pétrolière du Soudan d'avant la partition.
Aux Nations unies mardi, des membres du Conseil de sécurité ont intensifié leurs pressions sur Khartoum et Juba afin qu'ils s'entendent. Un ultimatum fixé par l'ONU expire jeudi.
Dans une résolution adoptée le 2 mai, le Conseil avait donné aux deux voisins jusqu'au 2 août pour régler leurs divergences jamais résolues depuis un an, sous peine de sanctions.
Mme Clinton doit ensuite retourner à Kampala, malgré la présence du virus Ebola. L'armée ougandaise traque avec l'Union africaine (UA) et une centaine de membres des forces spéciales américaines les rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) et leur chef Joseph Kony, recherché par la Cour pénale internationale (CPI).
AFP
Elle a eu des mots très chaleureux pour le nouveau président Macky Sall élu en mars au terme d'une alternance démocratique réussie dans une région plus habituée aux coups d'Etat.
La secrétaire d'Etat a indiqué mercredi soir dans un communiqué avoir eu avec M. Sall un "entretien complet et productif sur les questions économiques et de sécurité régionale" alors qu'Al-Qaïda est présente au Mali tout proche.
La tournée africaine de onze jours de Mme Clinton --Sénégal, Ouganda, Soudan du Sud, Kenya, Malawi, Afrique du Sud et Ghana-- vise à promouvoir la stratégie américaine en faveur du développement de l'Afrique que le président Barack Obama avait dévoilée en juin.
Il s'agit pour les Etats-Unis, a expliqué la secrétaire d'Etat, de "promouvoir le développement, de stimuler la croissance économique et les échanges commerciaux, de faire avancer la paix et la sécurité et de consolider les institutions démocratiques".
Après une nuit à Kampala, Mme Clinton, qui aura alors visité 104 pays depuis sa prise de fonction début 2009, doit se rendre vendredi matin au Soudan du Sud, qui a fêté son premier anniversaire le 9 juillet.
Elle s'entretiendra avec le président Salva Kiir "pour réaffirmer le soutien des Etats-Unis et encourager les négociations avec le Soudan afin de parvenir à un accord sur les questions de sécurité, de citoyenneté et sur le dossier pétrolier", selon le département d'Etat.
Les deux Etats se disputent sur la démarcation de la frontière et le partage de la manne pétrolière du Soudan d'avant la partition.
Aux Nations unies mardi, des membres du Conseil de sécurité ont intensifié leurs pressions sur Khartoum et Juba afin qu'ils s'entendent. Un ultimatum fixé par l'ONU expire jeudi.
Dans une résolution adoptée le 2 mai, le Conseil avait donné aux deux voisins jusqu'au 2 août pour régler leurs divergences jamais résolues depuis un an, sous peine de sanctions.
Mme Clinton doit ensuite retourner à Kampala, malgré la présence du virus Ebola. L'armée ougandaise traque avec l'Union africaine (UA) et une centaine de membres des forces spéciales américaines les rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) et leur chef Joseph Kony, recherché par la Cour pénale internationale (CPI).
AFP