Une journée passée sur les bancs de la clinique Pasteur à guetter une information plus rassurante s’est terminée dans la douleur. Le soleil avait entamé sa descente derrière les immeubles du Plateau quand tout se figea subitement. Babacar Touré, Abdoulaye Ndiaga Sylla, Sidy Gaye, Vieux Savané, Bacary Domingo Mané, les médecins Dr Macoumba Gaye qui n’a pas fermé l’œil de la nuit, Dr Ndiouga Dieng rentré rapidement de son week-end hors de Dakar et tous ceux qui s’étaient déplacés en soutien à la famille du malade viennent de réaliser que, dans la pièce où il était en réanimation, Madior fall rendait son dernier souffle. Omar Diouf Fall et Baye Omar Guèye de Sud Fm s’étaient libérés auparavant pour des besoins d’antenne.
Le cinéaste Cheikh Ngaïdo Ba, ami du Groupe et du défunt est arrivé à la clinique peu après, Henriette Niang Kandé nous rejoindra plus tard à la morgue de l’hôpital Principal alors que El Hadji Kassé Conseiller spécial du Président de la République avait dû partir plus tôt, parce que «ne pouvant supporter l’atmosphère», à ces instants, très lourde.
Difficile en effet de savoir que quelques semaines après avoir partagé la peine de la nation et rendu hommage au journaliste Chérif Elvalide Sèye décédé lundi 18 juin, le Rédacteur en Chef de Sud quotidien était en train de préparer à sa façon, la UNE de l’édition de ce lundi 16 juillet. Madior Fall s’est éteint dimanche 15 juillet 2012, des suites de maladies détectées et traitées des années plus tôt mais dont la résurgence n’a laissé aucune chance au très productif Rédacteur en Chef.
Madior Fall avait fait du journal un membre de sa famille. Il défendait Sud Quotidien, en particulier et tous les produits du Groupe en général, comme il estimait devoir le faire pour ceux dont il supportait la charge en tout, dans la grande maison sise à Khar Yalla. A travers son combat pour la liberté de la presse, il se donnait corps et âme pour la démocratie au Sénégal.
Même hospitalisé et souffrant énormément des blessures occasionnées par un car rapide fou qui avait complètement endommagé sa voiture, Madior Fall continuait à produire. Peu de lecteurs savent que plus d’une dizaine des derniers papiers de fond produits par Madior Fall avaient été écrits sur son lit d’accidenté. Il insistait pour qu’on lui ajustât correctement son ordinateur. Le reste était une affaire de professionnel. Voila qui m’autorisait à l’appeler pour savoir ce que je pouvais encore lui prendre comme idées à partager avec les lecteurs du Sud Quotidien.
Maintenant que son ordinateur se plante pour l’éternité, le Groupe Sud Communication regrette un collaborateur qui a accompagné le Groupe Sud Communication dans ses combats contre des pratiques visant à limiter la liberté de la presse. Madior, comme dit Babacar Touré, a tenu «son» journal à bout de bras, sans jamais lâcher prise, sauf lorsque les affections ont commencé à prendre le dessus sur un organisme affaibli.
Cet après-midi, lundi 16 juillet, il rejoint son confrère Chérif Elvalide Sèye, au cimetière musulman de Yoff à Dakar.
Ibrahima Bakhoum (Sud quotidien)
Le cinéaste Cheikh Ngaïdo Ba, ami du Groupe et du défunt est arrivé à la clinique peu après, Henriette Niang Kandé nous rejoindra plus tard à la morgue de l’hôpital Principal alors que El Hadji Kassé Conseiller spécial du Président de la République avait dû partir plus tôt, parce que «ne pouvant supporter l’atmosphère», à ces instants, très lourde.
Difficile en effet de savoir que quelques semaines après avoir partagé la peine de la nation et rendu hommage au journaliste Chérif Elvalide Sèye décédé lundi 18 juin, le Rédacteur en Chef de Sud quotidien était en train de préparer à sa façon, la UNE de l’édition de ce lundi 16 juillet. Madior Fall s’est éteint dimanche 15 juillet 2012, des suites de maladies détectées et traitées des années plus tôt mais dont la résurgence n’a laissé aucune chance au très productif Rédacteur en Chef.
Madior Fall avait fait du journal un membre de sa famille. Il défendait Sud Quotidien, en particulier et tous les produits du Groupe en général, comme il estimait devoir le faire pour ceux dont il supportait la charge en tout, dans la grande maison sise à Khar Yalla. A travers son combat pour la liberté de la presse, il se donnait corps et âme pour la démocratie au Sénégal.
Même hospitalisé et souffrant énormément des blessures occasionnées par un car rapide fou qui avait complètement endommagé sa voiture, Madior Fall continuait à produire. Peu de lecteurs savent que plus d’une dizaine des derniers papiers de fond produits par Madior Fall avaient été écrits sur son lit d’accidenté. Il insistait pour qu’on lui ajustât correctement son ordinateur. Le reste était une affaire de professionnel. Voila qui m’autorisait à l’appeler pour savoir ce que je pouvais encore lui prendre comme idées à partager avec les lecteurs du Sud Quotidien.
Maintenant que son ordinateur se plante pour l’éternité, le Groupe Sud Communication regrette un collaborateur qui a accompagné le Groupe Sud Communication dans ses combats contre des pratiques visant à limiter la liberté de la presse. Madior, comme dit Babacar Touré, a tenu «son» journal à bout de bras, sans jamais lâcher prise, sauf lorsque les affections ont commencé à prendre le dessus sur un organisme affaibli.
Cet après-midi, lundi 16 juillet, il rejoint son confrère Chérif Elvalide Sèye, au cimetière musulman de Yoff à Dakar.
Ibrahima Bakhoum (Sud quotidien)
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