Ils sont considérés comme des "fugitifs". Le dirigeant de Hong Kong a appelé mardi 4 juillet à se rendre ou "vivre dans la peur" huit militants pro-démocratie exilés et recherchés par la police, la Chine fustigeant de son côté la protection du Royaume-Uni à des "fugitifs".
Les relations entre Hong Kong, territoire rétrocédé à la Chine en 1997, et l'ancienne puissance coloniale britannique sont tendues, depuis la promulgation en 2020 d'une loi sur la sécurité nationale dans le sillage de manifestations pro-démocratie.
Le texte est accusé par ses détracteurs d'avoir fait reculer à Hong Kong les libertés et poussé à l'exil des personnes liées aux manifestations qui avaient secoué parfois avec violence la métropole de juin à décembre 2019.
La police a promis un million de dollars hongkongais de récompense (117 000 euros) pour des informations qui permettraient l'arrestation de huit militants pro-démocratie.
Ils sont accusés de collusion avec des forces étrangères pour mettre en danger la sécurité nationale, des faits passibles de la prison à vie.
"Le seul moyen de mettre fin à leur destin de fugitifs, qui seront pourchassés toute leur vie, est de se rendre", a déclaré mardi le dirigeant de Hong Kong, John Lee.
Dans le cas contraire, ils vivront "dans la peur", a-t-il assuré devant des journalistes.
John Lee a aussi appelé la population à aider la police, ajoutant que même les "parents et amis" des militants pouvaient fournir des informations.
Cette mesure a été dénoncée par les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie, des pays où résident certains des militants recherchés. Une tentative chinoise "d'intimider", selon le Royaume-Uni "Je n'ai pas peur des pressions politiques qui s'exercent sur nous, parce que nous faisons ce que nous pensons être juste", a insisté le dirigeant de Hong Kong.
Parmi les personnes visées se trouvent Nathan Law, l'une des figures du mouvement pro-démocratie, qui a fui Hong Kong pour le Royaume-Uni où il a obtenu l'asile politique.
Les relations entre Hong Kong, territoire rétrocédé à la Chine en 1997, et l'ancienne puissance coloniale britannique sont tendues, depuis la promulgation en 2020 d'une loi sur la sécurité nationale dans le sillage de manifestations pro-démocratie.
Le texte est accusé par ses détracteurs d'avoir fait reculer à Hong Kong les libertés et poussé à l'exil des personnes liées aux manifestations qui avaient secoué parfois avec violence la métropole de juin à décembre 2019.
La police a promis un million de dollars hongkongais de récompense (117 000 euros) pour des informations qui permettraient l'arrestation de huit militants pro-démocratie.
Ils sont accusés de collusion avec des forces étrangères pour mettre en danger la sécurité nationale, des faits passibles de la prison à vie.
Dans le cas contraire, ils vivront "dans la peur", a-t-il assuré devant des journalistes.
John Lee a aussi appelé la population à aider la police, ajoutant que même les "parents et amis" des militants pouvaient fournir des informations.
Cette mesure a été dénoncée par les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie, des pays où résident certains des militants recherchés. Une tentative chinoise "d'intimider", selon le Royaume-Uni "Je n'ai pas peur des pressions politiques qui s'exercent sur nous, parce que nous faisons ce que nous pensons être juste", a insisté le dirigeant de Hong Kong.
Parmi les personnes visées se trouvent Nathan Law, l'une des figures du mouvement pro-démocratie, qui a fui Hong Kong pour le Royaume-Uni où il a obtenu l'asile politique.