L’essence est devenue une denrée très rare à Dakar. Les automobilistes et les motocyclistes ont du mal à se ravitailler. Ce qui entrave leurs activités et les embarrasse.
Djibril, un motocycliste, avoue qu’il ne sait plus à quel saint se vouer et croit qu’on aurait dû, au moins les avertir : « Je viens de Yeumbeul et je dois me rendre dans un chantier à Mermoz. J’ai eu une panne et j’ai fait le tour des stations d'essence mais toujours la même réponse. Comment je vais faire avec ma moto, je ne peux tout de même pas la soulever ni la mettre dans une voiture» s’indigne notre interlocuteur.
C’est le même son de cloche qui est repris par les clients des essenceries que nous avons visitées. Ces derniers sont tous d’avis que cette situation est désolante parce qu’elle les empêche de travailler et de vaquer normalement à leurs occupations.
Mati, pompiste de son état, confirme le manque d’essence qui est décrié par tous ces clients et avoue ne pas savoir à quoi cela est dû. Il conseille, néanmoins, aux motocyclistes de se rabattre sur le mélange et de diminuer le pourcentage jusqu’à 2%. Quant aux automobilistes qui consomment du super, il avoue qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’attendre le retour de l’essence.
Cette situation qui commence à perdurer est due selon le comité national des hydrocarbures du ministère de l’énergie par l’extension qui existe sur le stock de supercarburant, la Société Africaine de Raffinage (SAR) étant à l’arrêt. A l’instar des difficultés actuelles que traverse l’industrie du raffinage. Selon ce Comité, la Société Ivoirienne de Raffinage (SIR) et la Raffinerie du Ghana (TOR) sont dans la même situation et au Cameroun, l’unité de production d’essences de la SONARA est aussi à l’arrêt.
C’est dire qu’aucune goutte d’essence n’est aujourd’hui produite dans ces quatre raffineries de l’Afrique de l’Ouest.
Djibril, un motocycliste, avoue qu’il ne sait plus à quel saint se vouer et croit qu’on aurait dû, au moins les avertir : « Je viens de Yeumbeul et je dois me rendre dans un chantier à Mermoz. J’ai eu une panne et j’ai fait le tour des stations d'essence mais toujours la même réponse. Comment je vais faire avec ma moto, je ne peux tout de même pas la soulever ni la mettre dans une voiture» s’indigne notre interlocuteur.
C’est le même son de cloche qui est repris par les clients des essenceries que nous avons visitées. Ces derniers sont tous d’avis que cette situation est désolante parce qu’elle les empêche de travailler et de vaquer normalement à leurs occupations.
Mati, pompiste de son état, confirme le manque d’essence qui est décrié par tous ces clients et avoue ne pas savoir à quoi cela est dû. Il conseille, néanmoins, aux motocyclistes de se rabattre sur le mélange et de diminuer le pourcentage jusqu’à 2%. Quant aux automobilistes qui consomment du super, il avoue qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’attendre le retour de l’essence.
Cette situation qui commence à perdurer est due selon le comité national des hydrocarbures du ministère de l’énergie par l’extension qui existe sur le stock de supercarburant, la Société Africaine de Raffinage (SAR) étant à l’arrêt. A l’instar des difficultés actuelles que traverse l’industrie du raffinage. Selon ce Comité, la Société Ivoirienne de Raffinage (SIR) et la Raffinerie du Ghana (TOR) sont dans la même situation et au Cameroun, l’unité de production d’essences de la SONARA est aussi à l’arrêt.
C’est dire qu’aucune goutte d’essence n’est aujourd’hui produite dans ces quatre raffineries de l’Afrique de l’Ouest.