
Alors que l’État sénégalais détient 5 % du capital des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), celles-ci refusent, malgré une lettre du ministre en charge des Mines, qu’un représentant de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN) siège au conseil d’administration. Une situation qui contraste avec la quasi-totalité des 14 sociétés minières dans lesquelles l’État détient des parts, et qui ont, elles, respecté cette demande. Ce comportement, qui frise la défiance ouverte, n’est pas une première pour les ICS.
En effet, selon un rapport de la Cour des comptes, couvrant la période 2000-2019, les ICS devraient à l’État plus de 121 milliards de FCFA au titre des redevances minières. Aujourd’hui, ce montant s’élèverait à près de 192 milliards de FCFA, sans qu’aucun paiement n’ait été enregistré, à en croire Libération dans sa parution du jour. Pendant ce temps, les ICS se contentent de verser des dividendes à l’État, qui, faute de siège au conseil d’administration via la SOMISEN, ne peut exercer aucun contrôle sur les chiffres annoncés.
Un expert du secteur minier sénégalais souligne, non sans ironie : « Depuis 1981, sous leur ancienne appellation jusqu’à aujourd’hui, les ICS, en invoquant certaines clauses d’une convention actuellement en examen à la Primature, ne paient aucune taxe. Imaginez que cela a commencé lorsque l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Faye, n’avait qu’un an. »
Cette situation interroge sur la gestion et la transparence des ICS, alors que l’État sénégalais semble impuissant à faire valoir ses droits. Les questions restent en suspens : pourquoi un tel refus de collaboration ? Et surtout, que cachent réellement les Industries Chimiques du Sénégal ?
En effet, selon un rapport de la Cour des comptes, couvrant la période 2000-2019, les ICS devraient à l’État plus de 121 milliards de FCFA au titre des redevances minières. Aujourd’hui, ce montant s’élèverait à près de 192 milliards de FCFA, sans qu’aucun paiement n’ait été enregistré, à en croire Libération dans sa parution du jour. Pendant ce temps, les ICS se contentent de verser des dividendes à l’État, qui, faute de siège au conseil d’administration via la SOMISEN, ne peut exercer aucun contrôle sur les chiffres annoncés.
Un expert du secteur minier sénégalais souligne, non sans ironie : « Depuis 1981, sous leur ancienne appellation jusqu’à aujourd’hui, les ICS, en invoquant certaines clauses d’une convention actuellement en examen à la Primature, ne paient aucune taxe. Imaginez que cela a commencé lorsque l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Faye, n’avait qu’un an. »
Cette situation interroge sur la gestion et la transparence des ICS, alors que l’État sénégalais semble impuissant à faire valoir ses droits. Les questions restent en suspens : pourquoi un tel refus de collaboration ? Et surtout, que cachent réellement les Industries Chimiques du Sénégal ?
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