Iba Der Thiam charge Moustapha Niass

A en croire le vice-président de l’Assemblée nationale, c’est Moustapha Niass qui a semé le doute dans la tête des Sénégalais sur la validité de la candidature de Me Abdoulaye Wade en 2012. «Cette affaire (sur la candidature) a été lancée par Moustapha Niass (Secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès) dont tout le monde connaît l’esprit politico politicien», a lancé Iba Der Thiam qui ajoute : «Il (Niass) ne croit même, lui-même. Il le fait simplement pour des raisons de stratégie de communication».

Pour défendre la validité de la candidature de son mentor, Iba Der Thiam a repris le refrain que chante désormais la plupart des partisans de la majorité présidentielle.
«Vous pensez que le Président Wade, agrégé de faculté de sciences économiques, docteur en droit international, avocat international, ancien avocat du FLN, une expertise connue et reconnue (…), va commettre l’imprudence de rédiger une modification constitutionnelle qui allait lui causer des problèmes ? », indique le professeur Iba Der Thiam. «Non ! Soyons logiques(…)», s’exclame-t-il exclamé.
A l’en croire, Me Wade n’a jamais dit que la constitution lui interdit de se représenter pour un troisième mandat.
«Il n’a jamais dit que le règlement le lui interdit», tranche l’historien qui relative cependant ses propos. «Il faut voir le moment où il l’adit et le moment où ça s’est passé. Il y a une déclaration qu’on fait à un moment donné qui changer avec le temps», montre-t-il tout en soulignant que Me Wade n’appartient pas seulement au Sénégal.
«Aujourd‘hui Abdoulaye Wade n’appartient plus au Sénégal tout seul. Abdoulaye Wade appartient à l’Afrique de l’ouest, à l’UA, à l’Oci, à tous les pays du tiers monde, à la diaspora et au monde entier», enseigne-t-il.