Le discours de la méthode. Ce mardi, dans les colonnes du Parisien, Nasser Al-Khelaïfi s’est longuement exprimé sur «son» Paris SG, l’actuel mais aussi celui à venir la saison prochaine. Avec cet art consommé de se confier sans ne rien dire finalement, hormis quelques miettes ici ou là. Inutile, donc, d’attendre du président de grandes révélations en matière de transferts. Les tractations qu’il mène demeurent un secret d’alcôve bien gardé et le Qatari consent tout juste à admettre qu’après trois saisons à buter sur la marche des quarts de finale de la Ligue des champions, il était peut-être temps de «se poser et de régénérer l’équipe». Mais comme s’il prenait conscience d’en avoir trop dit, dans la foulée, il freinait déjà deux pieds : «On a déjà 5 ou 6 joueurs d’avenir. On ne va pas changer les 11 joueurs. On veut aussi des garçons d’expérience.» Et c’est là que le président parisien débute son numéro d’équilibriste… Al-Khelaïfi veut garder Cavani
Oui, le Paris SG a besoin de sang neuf. Oui, le double champion de France lorgne avec appétit sur Paul Pogba, «un grand talent, français et même parisien» pour Al-Khelaïfi. Mais pour autant, le Qatari ne semble pas prêt à se séparer de qui que ce soit dans son effectif actuel. Y compris un Edinson Cavani que le même quotidien annonçait pourtant, la veille, désireux de changer d’air afin de retrouver son poste de prédilection en attaque, dans l’axe. Pour Al-Khelaïfi, la situation est claire : si une offre de 50 millions d’euros pour l’Uruguayen arrivait en provenance de Manchester United, il ne «la regarderait même pas». Langue de bois ou pas ? Difficile à dire au sujet d’un président qui avait déjà exprimé il y a une quinzaine de jours son attachement vis-à-vis du Sud-Américain, en qui il voit le successeur de Zlatan Ibrahimovic, dont le contrat avec le PSG expirera en juin 2016. Sauf que Cavani ne semble pas disposé à attendre 365 jours supplémentaires avant de retrouver sa position préférée. Et comme un départ du Suédois est exclu aux yeux d’Al-Khelaïfi («il reste avec nous la saison prochaine, c’est sûr»)…
Oui, le Paris SG a besoin de sang neuf. Oui, le double champion de France lorgne avec appétit sur Paul Pogba, «un grand talent, français et même parisien» pour Al-Khelaïfi. Mais pour autant, le Qatari ne semble pas prêt à se séparer de qui que ce soit dans son effectif actuel. Y compris un Edinson Cavani que le même quotidien annonçait pourtant, la veille, désireux de changer d’air afin de retrouver son poste de prédilection en attaque, dans l’axe. Pour Al-Khelaïfi, la situation est claire : si une offre de 50 millions d’euros pour l’Uruguayen arrivait en provenance de Manchester United, il ne «la regarderait même pas». Langue de bois ou pas ? Difficile à dire au sujet d’un président qui avait déjà exprimé il y a une quinzaine de jours son attachement vis-à-vis du Sud-Américain, en qui il voit le successeur de Zlatan Ibrahimovic, dont le contrat avec le PSG expirera en juin 2016. Sauf que Cavani ne semble pas disposé à attendre 365 jours supplémentaires avant de retrouver sa position préférée. Et comme un départ du Suédois est exclu aux yeux d’Al-Khelaïfi («il reste avec nous la saison prochaine, c’est sûr»)…
Aujourd’hui, le fair-play financier n’est plus seulement le problème du PSG, mais celui de tous les clubs (...) en raison du futur contrat télé de la Premier League.Tout comme l’est ceux de Thiago Motta ou Javier Pastore, sans parler des Brésiliens Thiago Silva et David Luiz ou des jeunes joueurs de l’effectif, tels que Lucas ou Marco Verratti. Bref, Paris est acheteur mais visiblement pas vendeur, hormis sur quelques dossiers (Lavezzi ? Cabaye ?) au sujet desquels le président ne s’exprime pas. Or, avec la mise en place du fair-play financier, cette stratégie parait délicate à tenir. A moins qu’Al-Khelaïfi soit au courant d’un possible assouplissement des contraintes touchant son club, que certains évoquent déjà (une possibilité de recrutement qui passerait de 60 à 80 millions d’euros). «Pas du tout», rétorque-t-il. Avant cependant d’ouvrir la porte : «Aujourd’hui, le fair-play financier n’est plus seulement le problème du PSG, mais celui de tous les clubs, qu’ils soient allemands, espagnols ou italiens, en raison du futur contrat télé de la Premier League (2,3 milliards par saison pendant trois ans à partir de 2016). Comment le fair-play financier va-t-il intégrer cela ? L’UEFA doit changer les règles. J’ai confiance en elle pour qu’elle le fasse.»
— Nasser Al-Khelaïfi
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