Ibrahima Hamidou Dème, président du parti Ensemble pour le travail, l’intégrité et la citoyenneté (ETIC), a vivement salué la décision du Conseil constitutionnel invalidant la loi d’amnistie récemment portée par la majorité parlementaire. L'invité de l'émission Jury du dimanche (JDD) sur iRadio, de ce 27 avril, est d'avis que ce rejet marque « une défaite morale » pour le parti Pastef, qu’il accuse d’avoir tenté d’imposer une justice à deux vitesses.
« Quoi qu'il en soit, c'est une défaite morale pour la majorité de Pastef. C'est une défaite morale dans la mesure où les plus grands défis auxquels nous faisions face lorsque les Sénégalais ont décidé de changer, c'était que le mode de gouvernance puisse changer. Qu'on ne soit pas dans le clivage, qu'on ne soit pas dans la partisanerie, qu'on n'essaie pas de protéger nos partisans, nos proches", a expliqué le juge Dème .
Or, a-t-il constaté pour le dénoncer, "depuis pratiquement un an, nous assistons à la résurgence de pratiques que nous avons critiquées et que nous devions voir disparaître".
Pour lui, le Sénégal mérite des "dirigeants au-dessus de la mêlée, qui gouvernent au service de tous les Sénégalais". Malheureusement, a-t-il regretté, "tout ce que nous voyons depuis pratiquement un an nous renvoie à des pratiques que nous avons critiquées et que nous devions croire révolues ».
Poursuivant ses propos, le membre de l'opposition d'ajouter : « La défense morale est pire que tout". Pour lui, "On a voulu nous faire croire que c'était une stratégie très perverse de la part de Pastef. Au moment de voter cette loi, vous avez vu ses députés exhiber les photos de jeunes victimes de ces violences pour faire croire qu'ils étaient là pour garantir l'impunité".
Donnant son avis sur la loi interprétative de loi d'amnistie, Juge Dème se dit convaincu que le Pastef voulait organiser l'impunité pour ses partisans . "J 'ai écrit sur ma page Facebook une première vérité que l'on veut présenter comme une vérité. Je pense que c'était pire qu'en France. La majorité de Pastef a voulu faire croire qu'elle combattait l'impunité totale avec cette loi, alors qu’elle organisait l'impunité pour ses partisans. C'était une justice sélective qu'ils voulaient. C'est malheureusement le cas, car le Conseil constitutionnel a censuré ce dessin », a-t-il conclu.
« Quoi qu'il en soit, c'est une défaite morale pour la majorité de Pastef. C'est une défaite morale dans la mesure où les plus grands défis auxquels nous faisions face lorsque les Sénégalais ont décidé de changer, c'était que le mode de gouvernance puisse changer. Qu'on ne soit pas dans le clivage, qu'on ne soit pas dans la partisanerie, qu'on n'essaie pas de protéger nos partisans, nos proches", a expliqué le juge Dème .
Or, a-t-il constaté pour le dénoncer, "depuis pratiquement un an, nous assistons à la résurgence de pratiques que nous avons critiquées et que nous devions voir disparaître".
Pour lui, le Sénégal mérite des "dirigeants au-dessus de la mêlée, qui gouvernent au service de tous les Sénégalais". Malheureusement, a-t-il regretté, "tout ce que nous voyons depuis pratiquement un an nous renvoie à des pratiques que nous avons critiquées et que nous devions croire révolues ».
Poursuivant ses propos, le membre de l'opposition d'ajouter : « La défense morale est pire que tout". Pour lui, "On a voulu nous faire croire que c'était une stratégie très perverse de la part de Pastef. Au moment de voter cette loi, vous avez vu ses députés exhiber les photos de jeunes victimes de ces violences pour faire croire qu'ils étaient là pour garantir l'impunité".
Donnant son avis sur la loi interprétative de loi d'amnistie, Juge Dème se dit convaincu que le Pastef voulait organiser l'impunité pour ses partisans . "J 'ai écrit sur ma page Facebook une première vérité que l'on veut présenter comme une vérité. Je pense que c'était pire qu'en France. La majorité de Pastef a voulu faire croire qu'elle combattait l'impunité totale avec cette loi, alors qu’elle organisait l'impunité pour ses partisans. C'était une justice sélective qu'ils voulaient. C'est malheureusement le cas, car le Conseil constitutionnel a censuré ce dessin », a-t-il conclu.
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