Idrissa Seck, l’ancien numéro deux du Parti démocratique sénégalais (Pds), ex-Premier ministre de Wade, ancien jardinier de ses rêves, aujourd’hui adversaire déclaré et assumé n’est pas pour l’augmentation du montant de la caution pour la Présidentielle de 2012, porté par l’autorité à 65 millions de Fcfa, soit 40 millions de Fcfa de plus par rapport à 2007 où elle avait été fixée à 25 millions de nos francs. Selon le maire de Thiès qui s’exprimait sur le sujet sur les ondes de Sud Fm au sortir de la prière de Korité hier, mercredi 31 août, « cela ne correspond pas à notre vison de la démocratie puisque nous ne devons pas retourner à une sorte de démocratie censitaire ». Pour lui, « on ne doit pas autoriser que la pauvreté ou l’obscurité de la condition de l’individu- Comme disait Périclès - soient des freins à l’accès aux responsabilités dès lors que l’individu peut rendre service à la Nation ». Par conséquent, a-t-il ajouté, « nous aurions préféré naturellement que cette caution soit maintenue à son niveau à défaut d’être abaissée ».
L’invité de Sud Fm s’est également penché et épanché sur le sermon de l’Imam Ndiour qui a évoqué des questions d’ordre politique et n’a pas manqué de s’intéresser à la gestion des inondations, à la propension du pouvoir libéral à distribuer l’argent des contribuables dans une prodigalité qui ne réponde à aucune logique économique, sociale, morale et religieuse. Sur la question de la candidature de Wade, l’Imam Ndiour n’a pas mâché ses mots en déclarant très clairement que, « lorsqu’un pouvoir tire à sa fin, le mieux est qu’il parte ». Un discours qui a, en tout cas, épousé une tonalité à la fois religieuse et politique et qui, a déclaré Idrissa Seck, le commentant au micro de Sud Fm Thiès, « a recoupé les préoccupations des populations sénégalaises ».
L’édile de Thiès a considéré auparavant, parlant de l’augmentation de la caution pour la présidentielle décidée par l’autorité en charge des Elections, qu’il s’agit d’une simple manœuvre du camp du pouvoir. « Tous ces subterfuges et tout ce qui est en train d’être fait en matière de violation de la Constitution et modifications des règles du jeu ne peuvent empêcher aux populations de prendre une décision souveraine en 2012 », a-t-il mis en garde ses ex-frères au pouvoir.
source Madior Fall (sud quotidien) avec Sud FM
L’invité de Sud Fm s’est également penché et épanché sur le sermon de l’Imam Ndiour qui a évoqué des questions d’ordre politique et n’a pas manqué de s’intéresser à la gestion des inondations, à la propension du pouvoir libéral à distribuer l’argent des contribuables dans une prodigalité qui ne réponde à aucune logique économique, sociale, morale et religieuse. Sur la question de la candidature de Wade, l’Imam Ndiour n’a pas mâché ses mots en déclarant très clairement que, « lorsqu’un pouvoir tire à sa fin, le mieux est qu’il parte ». Un discours qui a, en tout cas, épousé une tonalité à la fois religieuse et politique et qui, a déclaré Idrissa Seck, le commentant au micro de Sud Fm Thiès, « a recoupé les préoccupations des populations sénégalaises ».
L’édile de Thiès a considéré auparavant, parlant de l’augmentation de la caution pour la présidentielle décidée par l’autorité en charge des Elections, qu’il s’agit d’une simple manœuvre du camp du pouvoir. « Tous ces subterfuges et tout ce qui est en train d’être fait en matière de violation de la Constitution et modifications des règles du jeu ne peuvent empêcher aux populations de prendre une décision souveraine en 2012 », a-t-il mis en garde ses ex-frères au pouvoir.
source Madior Fall (sud quotidien) avec Sud FM
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