Idrissa Seck, ancien n°2 du PDS, ancien Premier Ministre a pris ces dernières semaines des positions et des initiatives courageuses qui en font, en dépit des réserves que les uns et les autres peuvent avoir à son égard, un partenaire significatif dans le combat pour préserver la paix et la stabilité et sauver notre pays de l’aventure dans laquelle Abdoulaye Wade et son groupe veulent nous engager.
En consultant d’éminents spécialistes sénégalais et le Français Guy Carcessonne, professeur de droit public à l’Université de Paris Ouest de Nanterre-La Défense, sur l’application de l’article 27 de la constitution du Sénégal, Idrissa Seck a élevé le débat à un niveau supérieur et placé durablement le camp présidentiel sur la défensive.
L’argumentaire du professeur Carcassonne est d’une limpidité à toute épreuve ce qui le rend accessible à tous les hommes et femmes de bonne foi.
En résumé, il établit sans doute possible que, dans la Constitution de 2001, le mandat présidentiel est « renouvelable une seule fois » et il n’est prévu aucune exception à cette règle qui s’applique au président élu de 2001 dont le premier mandat finissait en 2007 et qui ne pourra donc avoir droit à un mandat de plus que celui de 2007-2012.
Le professeur Carcessonne confirme par ailleurs que ce mandat de 2007-2012 est celui pour lequel Abdoulaye Wade a été élu et il est légalement impossible de le prolonger.
Je tiens à féliciter publiquement Idrissa Seck pour cette initiative de haute portée politique. Il faut y ajouter les protestations violentes de certaines voix, autorisées ou non, dans le camp présidentiel, ce qui montre que la cause est loin d’être entendue pour les partisans d’un coup de force constitutionnel d’Abdoulaye Wade.
J’appelle donc d’autres agrégés de droit public, Sénégalais, amis du Sénégal, étrangers vivants ou non dans notre pays à apporter leur contribution à ce débat dont il ne faut pas négliger l’impact sur l’évolution politique de notre pays.
Idrissa seck appelle, de façon pertinente, ses frères du PDS à envisager d’autres candidatures pour éviter que le courant libéral, qu’incarne leur parti, ne soit absent des prochaines consultations électorales. Cet appel aussi est légitime.
Je ne suis pas un allié de Idrissa Seck et encore moins un libéral, mais force est de reconnaitre qu’il apporte aujourd’hui une contribution de taille à la défense de l’Etat de droit dans notre pays. Il devient ainsi un membre objectif du vaste front uni de toutes les forces démocratiques du pays mobilisées pour sauver notre démocratie des dérapages monstrueux qui se trament au Palais Présidentiel.
Benno Siggil Senegal doit, de son côté, prendre davantage à son compte ce volet de la lutte pour disqualifier totalement la candidature de Me Abdoulaye Wade tout en poursuivant la mise en œuvre de sa propre feuille de route pour la victoire de l’opposition patriotique aux élections de 2012.
Débarrassés de l’hypothèque que représentent Abdoulaye, sa famille et ses inconditionnels, les hommes et les femmes de ce pays sauront trouver les modalités d’une refondation véritable de notre jeune République et conduire, dans la diversité des orientations politiques et le respect des principes démocratiques, notre pays dans la voie de l’émergence économique fondée sur une gouvernance moderne.
En consultant d’éminents spécialistes sénégalais et le Français Guy Carcessonne, professeur de droit public à l’Université de Paris Ouest de Nanterre-La Défense, sur l’application de l’article 27 de la constitution du Sénégal, Idrissa Seck a élevé le débat à un niveau supérieur et placé durablement le camp présidentiel sur la défensive.
L’argumentaire du professeur Carcassonne est d’une limpidité à toute épreuve ce qui le rend accessible à tous les hommes et femmes de bonne foi.
En résumé, il établit sans doute possible que, dans la Constitution de 2001, le mandat présidentiel est « renouvelable une seule fois » et il n’est prévu aucune exception à cette règle qui s’applique au président élu de 2001 dont le premier mandat finissait en 2007 et qui ne pourra donc avoir droit à un mandat de plus que celui de 2007-2012.
Le professeur Carcessonne confirme par ailleurs que ce mandat de 2007-2012 est celui pour lequel Abdoulaye Wade a été élu et il est légalement impossible de le prolonger.
Je tiens à féliciter publiquement Idrissa Seck pour cette initiative de haute portée politique. Il faut y ajouter les protestations violentes de certaines voix, autorisées ou non, dans le camp présidentiel, ce qui montre que la cause est loin d’être entendue pour les partisans d’un coup de force constitutionnel d’Abdoulaye Wade.
J’appelle donc d’autres agrégés de droit public, Sénégalais, amis du Sénégal, étrangers vivants ou non dans notre pays à apporter leur contribution à ce débat dont il ne faut pas négliger l’impact sur l’évolution politique de notre pays.
Idrissa seck appelle, de façon pertinente, ses frères du PDS à envisager d’autres candidatures pour éviter que le courant libéral, qu’incarne leur parti, ne soit absent des prochaines consultations électorales. Cet appel aussi est légitime.
Je ne suis pas un allié de Idrissa Seck et encore moins un libéral, mais force est de reconnaitre qu’il apporte aujourd’hui une contribution de taille à la défense de l’Etat de droit dans notre pays. Il devient ainsi un membre objectif du vaste front uni de toutes les forces démocratiques du pays mobilisées pour sauver notre démocratie des dérapages monstrueux qui se trament au Palais Présidentiel.
Benno Siggil Senegal doit, de son côté, prendre davantage à son compte ce volet de la lutte pour disqualifier totalement la candidature de Me Abdoulaye Wade tout en poursuivant la mise en œuvre de sa propre feuille de route pour la victoire de l’opposition patriotique aux élections de 2012.
Débarrassés de l’hypothèque que représentent Abdoulaye, sa famille et ses inconditionnels, les hommes et les femmes de ce pays sauront trouver les modalités d’une refondation véritable de notre jeune République et conduire, dans la diversité des orientations politiques et le respect des principes démocratiques, notre pays dans la voie de l’émergence économique fondée sur une gouvernance moderne.