« Dans tous les pays du monde, même les pays les plus démocratiques et à plus forte raison le Sénégal qui n’est pas une démocratie, en tout cas qui est en état de démocratisation, il y a une pression sur les juges constitutionnels parce le juge constitutionnel aussi c’est un juge sur lequel il faut mettre, évidemment sans user de violence, la pression juridique, politique et sociale », a déclaré le professeur de droit constitutionnel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Me Ismaila Madior Fall qui soutient que la décision des « cinq sages » n’est pas conforme à la Constitution, pense que le Conseil Constitutionnel devrait prêter une oreille attentive à la société politique. « C’est un juge qui doit être à l’écoute des pulsions de sa société politique et pouvoir anticiper sur l’avenir », a-t-il laissé entendre dans l’émission « Grand jury » de la RFM de ce dimanche dont il est l’invité.
Le droit constitutionnaliste étant un droit politique différent des autres droits, a des considérations non juridiques qui influent et parfois influencent la décision du juge, enseigne le professeur Fall qui précise néanmoins qu’ « il n’est pas question de pressions pour brûler la rue, mais de chercher à influencer un juge qui se prononce avant tout sur une matière politique ».
Me Ismaila Madior Fall qui soutient que la décision des « cinq sages » n’est pas conforme à la Constitution, pense que le Conseil Constitutionnel devrait prêter une oreille attentive à la société politique. « C’est un juge qui doit être à l’écoute des pulsions de sa société politique et pouvoir anticiper sur l’avenir », a-t-il laissé entendre dans l’émission « Grand jury » de la RFM de ce dimanche dont il est l’invité.
Le droit constitutionnaliste étant un droit politique différent des autres droits, a des considérations non juridiques qui influent et parfois influencent la décision du juge, enseigne le professeur Fall qui précise néanmoins qu’ « il n’est pas question de pressions pour brûler la rue, mais de chercher à influencer un juge qui se prononce avant tout sur une matière politique ».
Autres articles
-
Rupture entre le F24 et le Pastef : trahison ou ingratitude ?
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24