Le président Soudanais, Omar Hassan El Beshir
En juillet 2008, M. Moreno-Ocampo avait demandé à l'équipe de trois juges d'inculper le président Beshir pour génocide et crimes contre l'humanité, entres autres.
Les magistrats ne se sont pas encore prononcés sur cette requête, qui a suscité un tollé au Soudan, qui a estimé que cette mesure allait inévitablement saboter les efforts déployés pour parvenir à un accord de paix durable avec les rebelles basés dans la région occidentale du Darfour de ce pays.
Pour sa part, l'Union africaine considère que la menace de la CPI de poursuivre le chef de l'état soudanais compromet les efforts de paix dans la région du Darfour.
Mais le Procureur, en justifiant son action, a souligné dans un communiqué que "des crimes à grande échelle sont actuellement commis au Darfour; et ceci parce que le président Beshir le permet".
"Que peut faire l'UNAMID (la mission de paix mixte UA/ONU) quand ceux qui contrôlent son déploiement sont ceux-là même qui ordonnent ces crimes? Combien de temps allons-nous rester à compter les victimes, les déplacements et les viols?" s'est-il demandé.
Le Procureur a estimé que si les membres du Conseil de Sécurité pouvaient agir de concert, il serait mis fin à ces crimes et des millions de vies seraient sauvées.
"Si des intérêts divergents font obstacle à une position commune et cohérente pour soutenir les décisions de la Cour, s'ils acceptent de fausses promesses, les viols vont se poursuivre ainsi que les destructions. Une occasion se présente. Un Conseil de Sécurité uni peut faire la différence", a-t-il soutenu.
Le Procureur a insisté sur le fait qu'un soutien constant à l'application des décisions de la Cour était nécessaire pour toute activité bilatérale ou multilatérale.
"Aucun soutien politique, aucune aide financière ne doivent être apportés à des individus sous le coup d'un mandat d'arrêt où à ceux qui les protégent. Pour ceux qui aident les personnes mises en examen, des interdictions de se déplacer individuelles et des gels des avoirs doivent être considérés comme appropriés", a-t-il suggéré.
Le Procureur a invité les états à rompre tout contact individuel non-essentiel avec les inculpés, en soulignant "toute personne inculpée voyageant sur le territoire d'un état membre de l'ONU doit être arrêté et livré à la Cour.
"Il n'y a pas d'immunité de rang ou de position officielle pour les individus identifiés par les juges de la Cour pénale internationale comme responsables de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité ou de génocide", a-t-il ajouté.
La CPI est un tribunal permanent, indépendant qui juge les personnes accusés des crimes les plus graves au plan international, à savoir le génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre.
Les magistrats ne se sont pas encore prononcés sur cette requête, qui a suscité un tollé au Soudan, qui a estimé que cette mesure allait inévitablement saboter les efforts déployés pour parvenir à un accord de paix durable avec les rebelles basés dans la région occidentale du Darfour de ce pays.
Pour sa part, l'Union africaine considère que la menace de la CPI de poursuivre le chef de l'état soudanais compromet les efforts de paix dans la région du Darfour.
Mais le Procureur, en justifiant son action, a souligné dans un communiqué que "des crimes à grande échelle sont actuellement commis au Darfour; et ceci parce que le président Beshir le permet".
"Que peut faire l'UNAMID (la mission de paix mixte UA/ONU) quand ceux qui contrôlent son déploiement sont ceux-là même qui ordonnent ces crimes? Combien de temps allons-nous rester à compter les victimes, les déplacements et les viols?" s'est-il demandé.
Le Procureur a estimé que si les membres du Conseil de Sécurité pouvaient agir de concert, il serait mis fin à ces crimes et des millions de vies seraient sauvées.
"Si des intérêts divergents font obstacle à une position commune et cohérente pour soutenir les décisions de la Cour, s'ils acceptent de fausses promesses, les viols vont se poursuivre ainsi que les destructions. Une occasion se présente. Un Conseil de Sécurité uni peut faire la différence", a-t-il soutenu.
Le Procureur a insisté sur le fait qu'un soutien constant à l'application des décisions de la Cour était nécessaire pour toute activité bilatérale ou multilatérale.
"Aucun soutien politique, aucune aide financière ne doivent être apportés à des individus sous le coup d'un mandat d'arrêt où à ceux qui les protégent. Pour ceux qui aident les personnes mises en examen, des interdictions de se déplacer individuelles et des gels des avoirs doivent être considérés comme appropriés", a-t-il suggéré.
Le Procureur a invité les états à rompre tout contact individuel non-essentiel avec les inculpés, en soulignant "toute personne inculpée voyageant sur le territoire d'un état membre de l'ONU doit être arrêté et livré à la Cour.
"Il n'y a pas d'immunité de rang ou de position officielle pour les individus identifiés par les juges de la Cour pénale internationale comme responsables de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité ou de génocide", a-t-il ajouté.
La CPI est un tribunal permanent, indépendant qui juge les personnes accusés des crimes les plus graves au plan international, à savoir le génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre.