Alors que le Forum du justiciable et l'opposition dénoncent un traitement sélectif et une politisation des rapports des corps de contrôle de l'Etat au niveau du parquet, le Garde des Sceaux Ismaila Madior Fall assure que la justice suit normalement son cours sans parti pris.
Invité à l'émission "Grand Jury" de la Rfm, Ismaila Madior Fall jure qu'il n'y a pas de justice à deux vitesses au Sénégal et que toutes les personnes épinglées dans des rapports émanant des corps de contrôle de l'Etat comme la Cour des comptes, l'Inspection générale d'Eta (Ige), l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp) etc., qu'elles soient du pouvoir ou de l'opposition, seront traduites devant les juridictions adaptées pour répondre de leurs actes.
"Quand le Président Macky Sall m'a nommé à ce département, il m'a demandé de moderniser la justice et de renforcer son indépendance. En tant que ministre de la Justice, je ne donne jamais un ordre de poursuite. Et je pense aussi que le président de la République n'est pas dans cette disposition. Mais il y a des gens qui veulent que la justice accélère ou ralentit les procédures selon les circonstances. Il faut qu'ils sachent que le temps de la justice n'est pas le temps de la politique", a-t-il dit avant d'assurer :
"Tous les dossiers qui sont au niveau de la justice suivent normalement leur cours. Certains sont en enquête préliminaire, d'autres en instruction. mais aucun dossier n'est bloqué".
Le ministre Ismaila Madior Fall a donné l'exemple de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei) et dit qu'il y a des dossiers qui ont été jugés, d'autres qui ont fait l'objet d'un non-lieu, comme celui de Aida Ndiongue.
Pour rappel, après le verdict du procès Khalifa Sall, le Forum du justiciable a déposé une plainte sur la table du procureur de la République avec des noms de près d'une dizaine de personnalités de l'actuel régime et de structures épinglées ans des rapports de l'Ige, de la Cour des comptes ou de l'Armp.
Le Président Macky Sall et le procureur de la République sont accusés de fermer les yeux sur les rapports incriminant certaines personnalités du pouvoir.
Invité à l'émission "Grand Jury" de la Rfm, Ismaila Madior Fall jure qu'il n'y a pas de justice à deux vitesses au Sénégal et que toutes les personnes épinglées dans des rapports émanant des corps de contrôle de l'Etat comme la Cour des comptes, l'Inspection générale d'Eta (Ige), l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp) etc., qu'elles soient du pouvoir ou de l'opposition, seront traduites devant les juridictions adaptées pour répondre de leurs actes.
"Quand le Président Macky Sall m'a nommé à ce département, il m'a demandé de moderniser la justice et de renforcer son indépendance. En tant que ministre de la Justice, je ne donne jamais un ordre de poursuite. Et je pense aussi que le président de la République n'est pas dans cette disposition. Mais il y a des gens qui veulent que la justice accélère ou ralentit les procédures selon les circonstances. Il faut qu'ils sachent que le temps de la justice n'est pas le temps de la politique", a-t-il dit avant d'assurer :
"Tous les dossiers qui sont au niveau de la justice suivent normalement leur cours. Certains sont en enquête préliminaire, d'autres en instruction. mais aucun dossier n'est bloqué".
Le ministre Ismaila Madior Fall a donné l'exemple de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei) et dit qu'il y a des dossiers qui ont été jugés, d'autres qui ont fait l'objet d'un non-lieu, comme celui de Aida Ndiongue.
Pour rappel, après le verdict du procès Khalifa Sall, le Forum du justiciable a déposé une plainte sur la table du procureur de la République avec des noms de près d'une dizaine de personnalités de l'actuel régime et de structures épinglées ans des rapports de l'Ige, de la Cour des comptes ou de l'Armp.
Le Président Macky Sall et le procureur de la République sont accusés de fermer les yeux sur les rapports incriminant certaines personnalités du pouvoir.
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