Les scènes de violence notées ces derniers temps dans l’espace scolaire ont été au cœur du sermon de l’Imam Ratib de la Mosquée Moussaneté de Thiès, à 70 kilomètres de Dakar. A la fin de la prière des deux (2) Rakkas de l’Eid-El Kebir ou Tabaski célébrée mercredi, Tafsir Babacar Ndiour a vivement condamné les actes perpétrés par des élèves ou étudiants sur des enseignants, indiquant qu’il devait y avoir le « délit d’outrage à enseignement et une loi pour le punir ».
« Il y a outrage aux magistrats, outrage aux policiers, gendarmes, outrage au Président, et pourquoi pas outrage à enseignant », s’est-interrogé l’Imam Ndiour. Selon qui, les conseils de classe ne peuvent pas régler le problème des violences dans l’espace scolaire. « Il faut une loi pour ça », a-t-il proposé.
"Il y a des étudiants qui n’ont pas leur place dans les universités"
Dans la même lancée, les étudiants en ont pris pour leur grade dans son sermon. Pour Imam Ndiour, il y a des étudiants qui n’ont pas leur place dans les universités. « Dans l’espace scolaire et universitaire l’intelligence doit primer sur la brutalité. Que ces étudiants qui se battent au sein de l’université ou qui utilisent des armes, sachent qu’ils n’ont pas leur place là-bas ».
Dans son sermon, l’Imam Ndiour a rappelé, aux fidèles musulmans, les différentes formes de violence qui existent. "La violence se caractérise par l’emploi de gestes violents envers autrui pouvant entraîner des blessures, et même la mort. Mais lorsque la violence physique est utilisée, il y a de fortes chances que d’autres formes de violence apparaissent dans la relation notamment la violence verbale, la violence psychologique, la violence conjugale, domestique, politique, économique, faite aux femmes, aux hommes, etc », a-t-il listé.
Pour rappel, cinq (5) étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop, dont l’activiste Pape Abdoulaye Touré, ont été exclus pour cinq ans alors que 37 autres de leurs camarades sont suspendus pour deux ans. Ils sont soupçonnés d’avoir saccagé un restaurant du campus social dudit établissement.
A Thiès, l’élève Maodo Malick Dione a été définitivement exclu, après avoir agressé et envoyé à l’hôpital le surveillant Amady Diawara. Ce dernier lui aurait confisqué son portable.
« Il y a outrage aux magistrats, outrage aux policiers, gendarmes, outrage au Président, et pourquoi pas outrage à enseignant », s’est-interrogé l’Imam Ndiour. Selon qui, les conseils de classe ne peuvent pas régler le problème des violences dans l’espace scolaire. « Il faut une loi pour ça », a-t-il proposé.
"Il y a des étudiants qui n’ont pas leur place dans les universités"
Dans la même lancée, les étudiants en ont pris pour leur grade dans son sermon. Pour Imam Ndiour, il y a des étudiants qui n’ont pas leur place dans les universités. « Dans l’espace scolaire et universitaire l’intelligence doit primer sur la brutalité. Que ces étudiants qui se battent au sein de l’université ou qui utilisent des armes, sachent qu’ils n’ont pas leur place là-bas ».
Dans son sermon, l’Imam Ndiour a rappelé, aux fidèles musulmans, les différentes formes de violence qui existent. "La violence se caractérise par l’emploi de gestes violents envers autrui pouvant entraîner des blessures, et même la mort. Mais lorsque la violence physique est utilisée, il y a de fortes chances que d’autres formes de violence apparaissent dans la relation notamment la violence verbale, la violence psychologique, la violence conjugale, domestique, politique, économique, faite aux femmes, aux hommes, etc », a-t-il listé.
Pour rappel, cinq (5) étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop, dont l’activiste Pape Abdoulaye Touré, ont été exclus pour cinq ans alors que 37 autres de leurs camarades sont suspendus pour deux ans. Ils sont soupçonnés d’avoir saccagé un restaurant du campus social dudit établissement.
A Thiès, l’élève Maodo Malick Dione a été définitivement exclu, après avoir agressé et envoyé à l’hôpital le surveillant Amady Diawara. Ce dernier lui aurait confisqué son portable.
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