Dans le texte de la question, dont PressAfrik a pris connaissance, le parlementaire a exprimé sa vive inquiétude face à l'exploitation des minerais, notamment le zircon, qui aurait des conséquences désastreuses pour les communautés locales. "Depuis plusieurs années, les activités d'extraction de zircon et autres minerais par cette entreprise minière suscitent de vives inquiétudes parmi les populations locales", a souligné Benoît Biteau. Selon lui, plusieurs milliers de paysans auraient été contraints de céder leurs terres pour permettre l'exploitation minière, et ce, sans recevoir des compensations financières justes et équitables.
L'impact environnemental de ces opérations semble également poser problème. Le député évoque la destruction d’un écosystème unique, l'épuisement des ressources en eau et la dégradation des terres agricoles essentielles à la production de légumes dans la région des Niayes, un bastion agricole sénégalais.
Au-delà des préoccupations écologiques, Benoît Biteau met également en exergue les aspects sociaux de cette exploitation minière. "Ce projet a conduit à des délocalisations forcées de populations, des conditions de vie précaire pour les personnes déplacées, ainsi que des pertes économiques considérables pour les exploitants agricoles et les entreprises touristiques locales", a-t-il dénoncé. Malgré les protestations locales et les nombreuses mobilisations citoyennes, les autorités sénégalaises semblent maintenir leur soutien à ce projet, et ce, malgré l'insuffisance des indemnisations accordées aux populations affectées.
Membre du groupe d'amitié France-Sénégal, Benoît Biteau a formulé une demande au gouvernement français : "Connaître sa position sur l'impact des activités du groupe Eramet et ses engagements pour s’assurer que les entreprises françaises opérant à l’international respectent des normes strictes en matière de droits humains et de protection de l’environnement. Il appelle à une plus grande responsabilité des entreprises françaises à l’étranger, notamment en matière de respect des droits des populations locales et de préservation des écosystèmes".
Cette question écrite, enregistrée sous le numéro 5612, a été adressée au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Elle s'inscrit dans un contexte plus large où les grandes entreprises multinationales, opérant dans des pays en développement, sont régulièrement pointées du doigt pour leurs impacts négatifs sur les populations et l'environnement.
L'impact environnemental de ces opérations semble également poser problème. Le député évoque la destruction d’un écosystème unique, l'épuisement des ressources en eau et la dégradation des terres agricoles essentielles à la production de légumes dans la région des Niayes, un bastion agricole sénégalais.
Au-delà des préoccupations écologiques, Benoît Biteau met également en exergue les aspects sociaux de cette exploitation minière. "Ce projet a conduit à des délocalisations forcées de populations, des conditions de vie précaire pour les personnes déplacées, ainsi que des pertes économiques considérables pour les exploitants agricoles et les entreprises touristiques locales", a-t-il dénoncé. Malgré les protestations locales et les nombreuses mobilisations citoyennes, les autorités sénégalaises semblent maintenir leur soutien à ce projet, et ce, malgré l'insuffisance des indemnisations accordées aux populations affectées.
Membre du groupe d'amitié France-Sénégal, Benoît Biteau a formulé une demande au gouvernement français : "Connaître sa position sur l'impact des activités du groupe Eramet et ses engagements pour s’assurer que les entreprises françaises opérant à l’international respectent des normes strictes en matière de droits humains et de protection de l’environnement. Il appelle à une plus grande responsabilité des entreprises françaises à l’étranger, notamment en matière de respect des droits des populations locales et de préservation des écosystèmes".
Cette question écrite, enregistrée sous le numéro 5612, a été adressée au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Elle s'inscrit dans un contexte plus large où les grandes entreprises multinationales, opérant dans des pays en développement, sont régulièrement pointées du doigt pour leurs impacts négatifs sur les populations et l'environnement.
Autres articles
-
Commune de Kolda : FRAPP en avocat des gardiens d’école retraités privés de pension
-
Dialogue politique du 28 mai : Zahra Iyane Thiam dénonce une démarche « non inclusive » du Président Diomaye Faye
-
Affaire du lotissement BOA : Farba Ngom extrait de prison et auditionné par la Section de recherches
-
Insultes contre Macky Sall : le procureur ordonne l'arrestation d'Azoura Fall
-
Tabaski 2025 : le parking du stade Léopold Sédar Senghor ne servira pas de foirail (officiel)