Une pénurie de pain pourrait intervenir à Dakar à quelques semaines du démarrage du mois béni de Ramadan. Les membres de la fédération des boulangers du Sénégal n’écartent pas cette éventualité. Par la bouche de son secrétaire général, la Fnbs a relevé les nombreuses difficultés qui affectent le secteur et qui sont inhérentes à la crise de l’énergie. Selon M. Niang, « les boulangers souffrent terriblement des effets de la crise énergétiques ».
En effet, les délestages contraignent les boulangers à recourir aux groupes électrogènes « qui sont difficiles à faire marcher » eu égards au coût exorbitant du prix du gasoil qui grève considérablement les budgets des fabricants de pain. En plus de cela, le décalage entre les coupures et le démarrage des groupes, il y’a un temps de latence pendant lequel beaucoup de pertes dans la production surviennent. Une situation qui n’est pas sans entamer le chiffre d’affaires. D’où « l’urgence», pour le secrétaire général de fédération nationale des boulangers, « de s’asseoir autour d’une table avec les autorités et voir dans quelle mesure l’Etat peut aider les boulangers à sortir de cette mauvaise passe ».
Dans le même registre que son secrétaire général, Bruno d’Erneville, chargé de l’administration de la Fnbs, a insisté sur le manque de glace composante essentielle dans la fabrication de pain. Cette glace voit le prix du sac passé de 1000 à 4000 F Cfa, s’y ajoute les retards dans les commandes de diesel qui peuvent durée jusqu’à plus de 10 jours. Ce qui les oblige à recourir aux stations et à ce niveau le prix du Gasoil leur revient à plus de 700 F Cfa. Ce qui induit des surcoûts pour eux. Pour toutes ces raisons et avec l’homologation du prix de la baguette de pain, M. d’Erneville a estimé que « les autorités doivent se pencher sérieusement sur la question de qui est vraiment un problème central. »
Le Directeur du commerce intérieur, présent à la rencontre, a tenté de rassurer les consommateurs qu’il n’y a pas de risque de hausse automatique du prix du pain. Toutefois, M. Alioune Diouf a reconnu « qu’il y a certes des problèmes dans le secteur, mais il faut avoir le courage de les affronter et aller vers une refondation des textes qui le régissent ». Pour les membres de la fédération, les choses doivent aller vite car beaucoup de boulangeries sont en train de fermer. Même s’il n’y a pas de statistiques officielles, le président de la fédération a révélé qu’avec les fermetures, de nombreuses boulangeries sont en train de baisser les rideaux notamment à Pikine, Maristes, Liberté VI….
Pour l’heure, la corporation fonde beaucoup d’espoirs sur le projet avec la banque mondiale, qui a mis un financement de 499 millions F Cfa, pour l’utilisation des céréales locales dans la boulangerie. Un projet qui concerne tous les volets de la production à la fabrication du pain, en passant par la transformation.
La mise en place d’une unité de formation réclamée
Les boulangers ont estimé, à l’occasion de la présentation de l’équipe vainqueur de la coupe Louis Lessaffre, qu’il était temps de mettre sur place une unité de formation aux métiers de la boulangerie. Pour le président de la fédération national des boulangers du Sénégal cette victoire doit être un moyen de faire connaître les métiers qui sont autour de la boulangerie. Et cela doit « passer par la création d’une grande unité de formation comme au Mali qui ne compte même pas 100 unités de boulangeries alors que le Sénégal a dépassé les 1300 boulangeries ».
Pour Amadou Gaye, la victoire remportée a des implications économiques car elle permet de valoriser les céréales locales et de vendre la destination Sénégal en direction de la prochaine coupe du monde qui se tiendra à Paris du 03 au 07 mars 2012. Mais la bande à Hakim Haïf espère bénéficier un soutien de la part des autorités et des partenaires de la boulangerie.
A en croire le directeur du commerce intérieur, M. Alioune Diouf, les boulangers vont bénéficier du soutien de l’Etat avant la compétition et mieux il va les accompagner jusqu’à Paris. Les demandes de soutien ont eu un écho auprès des Grands moulins de Dakar qui leur ont promis un soutien effectif comme lors de la préparation pour la coupe Lessaffre.
D’autres partenaires sont également prêts à accompagner les « lions » en direction des compétitions de Paris où le Sénégal va en découdre avec les douze meilleures équipes du monde. Pour l’heure, les membres de l’équipe de Hakim Haïf, coach de l’équipe, pensent à la préparation qui commence au mois de septembre prochain.
Daouda GUEYE (Sud quotidien)
En effet, les délestages contraignent les boulangers à recourir aux groupes électrogènes « qui sont difficiles à faire marcher » eu égards au coût exorbitant du prix du gasoil qui grève considérablement les budgets des fabricants de pain. En plus de cela, le décalage entre les coupures et le démarrage des groupes, il y’a un temps de latence pendant lequel beaucoup de pertes dans la production surviennent. Une situation qui n’est pas sans entamer le chiffre d’affaires. D’où « l’urgence», pour le secrétaire général de fédération nationale des boulangers, « de s’asseoir autour d’une table avec les autorités et voir dans quelle mesure l’Etat peut aider les boulangers à sortir de cette mauvaise passe ».
Dans le même registre que son secrétaire général, Bruno d’Erneville, chargé de l’administration de la Fnbs, a insisté sur le manque de glace composante essentielle dans la fabrication de pain. Cette glace voit le prix du sac passé de 1000 à 4000 F Cfa, s’y ajoute les retards dans les commandes de diesel qui peuvent durée jusqu’à plus de 10 jours. Ce qui les oblige à recourir aux stations et à ce niveau le prix du Gasoil leur revient à plus de 700 F Cfa. Ce qui induit des surcoûts pour eux. Pour toutes ces raisons et avec l’homologation du prix de la baguette de pain, M. d’Erneville a estimé que « les autorités doivent se pencher sérieusement sur la question de qui est vraiment un problème central. »
Le Directeur du commerce intérieur, présent à la rencontre, a tenté de rassurer les consommateurs qu’il n’y a pas de risque de hausse automatique du prix du pain. Toutefois, M. Alioune Diouf a reconnu « qu’il y a certes des problèmes dans le secteur, mais il faut avoir le courage de les affronter et aller vers une refondation des textes qui le régissent ». Pour les membres de la fédération, les choses doivent aller vite car beaucoup de boulangeries sont en train de fermer. Même s’il n’y a pas de statistiques officielles, le président de la fédération a révélé qu’avec les fermetures, de nombreuses boulangeries sont en train de baisser les rideaux notamment à Pikine, Maristes, Liberté VI….
Pour l’heure, la corporation fonde beaucoup d’espoirs sur le projet avec la banque mondiale, qui a mis un financement de 499 millions F Cfa, pour l’utilisation des céréales locales dans la boulangerie. Un projet qui concerne tous les volets de la production à la fabrication du pain, en passant par la transformation.
La mise en place d’une unité de formation réclamée
Les boulangers ont estimé, à l’occasion de la présentation de l’équipe vainqueur de la coupe Louis Lessaffre, qu’il était temps de mettre sur place une unité de formation aux métiers de la boulangerie. Pour le président de la fédération national des boulangers du Sénégal cette victoire doit être un moyen de faire connaître les métiers qui sont autour de la boulangerie. Et cela doit « passer par la création d’une grande unité de formation comme au Mali qui ne compte même pas 100 unités de boulangeries alors que le Sénégal a dépassé les 1300 boulangeries ».
Pour Amadou Gaye, la victoire remportée a des implications économiques car elle permet de valoriser les céréales locales et de vendre la destination Sénégal en direction de la prochaine coupe du monde qui se tiendra à Paris du 03 au 07 mars 2012. Mais la bande à Hakim Haïf espère bénéficier un soutien de la part des autorités et des partenaires de la boulangerie.
A en croire le directeur du commerce intérieur, M. Alioune Diouf, les boulangers vont bénéficier du soutien de l’Etat avant la compétition et mieux il va les accompagner jusqu’à Paris. Les demandes de soutien ont eu un écho auprès des Grands moulins de Dakar qui leur ont promis un soutien effectif comme lors de la préparation pour la coupe Lessaffre.
D’autres partenaires sont également prêts à accompagner les « lions » en direction des compétitions de Paris où le Sénégal va en découdre avec les douze meilleures équipes du monde. Pour l’heure, les membres de l’équipe de Hakim Haïf, coach de l’équipe, pensent à la préparation qui commence au mois de septembre prochain.
Daouda GUEYE (Sud quotidien)