L'Organisation internationale du travail (Oit), a indiqué que le marché mondial de l'emploi mettra plus de temps à se rétablir dans le monde, avec des niveaux de chômage devant rester au moins supérieurs à ceux d'avant la pandémie de Covid-19 jusqu'en 2023. Pointant du doigt l'incertitude liée à l'évolution et à la durée de la pandémie, surtout avec l'apparition du variant Omicron, il estime qu'environ 207 millions de personnes seront au chômage en 2022, contre 186 millions il y a trois ans.
« La relance s'avère lente et incertaine. Globalement, l'Oit estime qu'environ 207 millions de personnes seront au chômage en 2022, contre 186 millions il y a trois ans, ou près de 6% des travailleurs actifs contre 5,4% avant la pandémie. Le taux d'activité devrait lui rester 1,2 points de pourcentage inférieur sur la même période. Dans ces conditions, le réajustement est plutôt « considérable », a déclaré lors d'un point de presse à Genève, le Directeur général de l'Oit Guy Ryder.
Selon le chef de l'Oit, la pandémie a réduit la demande et l'approvisionnement en emplois et la situation restera la même tant qu'elle se poursuivra.
« La nouvelle évaluation reste 1,8% inférieure au nombre d'heures travaillées avant la pandémie. D'une certaine manière, cette révision à la baisse des prévisions pour 2022 est le reflet des conséquences que font peser sur le monde du travail les récents variants du coronavirus, comme le Delta et l'Omicron. Elle révèle aussi une grande incertitude quant à la suite de la pandémie de Covid-19… De nombreux facteurs seraient à l'origine de cette révision, même si l'une des causes principales avancées, est la poursuite de la pandémie et de ses variants, notamment Omicron », a indiqué M. Ryder, dans les colonnes du journal « Libération ».
« La relance s'avère lente et incertaine. Globalement, l'Oit estime qu'environ 207 millions de personnes seront au chômage en 2022, contre 186 millions il y a trois ans, ou près de 6% des travailleurs actifs contre 5,4% avant la pandémie. Le taux d'activité devrait lui rester 1,2 points de pourcentage inférieur sur la même période. Dans ces conditions, le réajustement est plutôt « considérable », a déclaré lors d'un point de presse à Genève, le Directeur général de l'Oit Guy Ryder.
Selon le chef de l'Oit, la pandémie a réduit la demande et l'approvisionnement en emplois et la situation restera la même tant qu'elle se poursuivra.
« La nouvelle évaluation reste 1,8% inférieure au nombre d'heures travaillées avant la pandémie. D'une certaine manière, cette révision à la baisse des prévisions pour 2022 est le reflet des conséquences que font peser sur le monde du travail les récents variants du coronavirus, comme le Delta et l'Omicron. Elle révèle aussi une grande incertitude quant à la suite de la pandémie de Covid-19… De nombreux facteurs seraient à l'origine de cette révision, même si l'une des causes principales avancées, est la poursuite de la pandémie et de ses variants, notamment Omicron », a indiqué M. Ryder, dans les colonnes du journal « Libération ».