«Aujourd’hui il y a un point de cristallisation de toutes les revendications des fonctionnaires ». Ce constat est de Elimane Pouye, qui animait hier la conférence de presse du Syndicat autonome des impôts et domaines. Et de poursuivre en affirmant que «la masse salariale ne permet la prise en charge d’aucune revendication. Parce que moins de 1% de la population se partagerait 40% des recettes».
Selon lui, les 3000 milliards annoncés par l’Etat sont largement sous-estimés «à cause des quêtes de recettes fiscales organisées par notre gouvernement à travers des remises gracieuses. On remet gracieusement des impôts à des gens qui sont coupables de fraude fiscale, on renonce volontairement à percevoir des impôts votés par l’Assemblée nationale, et on fait des décisions d’arbitrage pour négocier des montants d’impôt qui sont distribués par des contribuables coupables de fraude fiscale entre autres»
Et le secrétaire général du SAID de pointer du doigt le Port autonome de Dakar. «Voilà une entreprise qui fait 28 milliards de bénéfice. L’Etat du Sénégal devait percevoir 8 milliards d’impôt sur ce bénéfice. Mais il décide de renoncer à cette somme. Et l’entreprise s’est permis de faire des dons de libéralité de 2 milliards à des populations », fulmine-t-il.
Mais ce n’est pas seulement le Port qui est concerné, révèle-t-il : « Il y a des entreprises des médias, des entreprises du secteur de l’économie, et surtout les entreprises de Télécommunication, qui aujourd’hui pèsent plus lourdement dans la formation du PIB, qui sont coupables, dans beaucoup de cas, de fraude fiscale et pour lesquelles il y a des décisions scandaleuses qui sont prises pour leur faire payer le moins d’impôts possible», dénonce-t-il
En plus de la «dénonciation de l’Etat», les syndicalistes ont aussi fustigé «la réforme inadéquate des structures de la DSAID, la politique de recrutement, la politique fiscale, le management des structures et des hommes, le recrutement clientéliste et le népotisme de rigueur» dans cette structure.
Selon lui, les 3000 milliards annoncés par l’Etat sont largement sous-estimés «à cause des quêtes de recettes fiscales organisées par notre gouvernement à travers des remises gracieuses. On remet gracieusement des impôts à des gens qui sont coupables de fraude fiscale, on renonce volontairement à percevoir des impôts votés par l’Assemblée nationale, et on fait des décisions d’arbitrage pour négocier des montants d’impôt qui sont distribués par des contribuables coupables de fraude fiscale entre autres»
Et le secrétaire général du SAID de pointer du doigt le Port autonome de Dakar. «Voilà une entreprise qui fait 28 milliards de bénéfice. L’Etat du Sénégal devait percevoir 8 milliards d’impôt sur ce bénéfice. Mais il décide de renoncer à cette somme. Et l’entreprise s’est permis de faire des dons de libéralité de 2 milliards à des populations », fulmine-t-il.
Mais ce n’est pas seulement le Port qui est concerné, révèle-t-il : « Il y a des entreprises des médias, des entreprises du secteur de l’économie, et surtout les entreprises de Télécommunication, qui aujourd’hui pèsent plus lourdement dans la formation du PIB, qui sont coupables, dans beaucoup de cas, de fraude fiscale et pour lesquelles il y a des décisions scandaleuses qui sont prises pour leur faire payer le moins d’impôts possible», dénonce-t-il
En plus de la «dénonciation de l’Etat», les syndicalistes ont aussi fustigé «la réforme inadéquate des structures de la DSAID, la politique de recrutement, la politique fiscale, le management des structures et des hommes, le recrutement clientéliste et le népotisme de rigueur» dans cette structure.