Wade à l'inauguration de l'usine SenIran Auto S.A. à Thiès
Abdoulaye Wade a pris le contre-pied des observateurs de la scène politique. Ils ont été nombreux à soupçonner des relents politiques dans son déplacement à Thiès pour l’inauguration de l’usine de montage de véhicule. Le président de la République, par ailleurs, secrétaire général du Parti démocratique Sénégalais (PDS) n’a nullement fait allusion à la politique dans son discours.
Le chef de l’Etat a plutôt parlé de business. Il a annoncé le départ de l’Etat sénégalais du capital de Seniran auto s.ae. Le président Abdoulaye Wade a indiqué que «les 20% que l’Etat sénégalais détient dans le capital de la société, pourrait être privatisées. Car le rôle d’un Etat n’est pas d’être au centre des sociétés».
Crée il y a deux ans à l’initiative du président du Sénégal, Seniran Auto réunit des capitaux iraniens, via le constructeur automobile public Iran Khodro (60%), des capitaux sénégalais notamment, l’Etat (20%) et le secteur privé (20%). Selon son président directeur général, Abdolrahmane Ghalambor, «l’entreprise a déjà livré quelque 300 taxis «Mandori» sur les 2000 prévus dans le cadre de l’opération de renouvellement du parc de 25 000 taxis recensés au Sénégal, dont 20 000 sont âgés de plus de 15 ans taxis, lancée par le gouvernement».
Le groupe Ikco veut s’appuyer sur le Sénégal la porte de l’Afrique comme une plate-forme pour produire et fournir à l’Afrique de l’Ouest des véhicules à des prix imbattables».A l’en croire, Seniran a une capacité de production de 10 000 véhicules par an. Cette capacité peut atteindre 30 000, selon les objectifs fixés.
A l’instar des autres manifestations que préside le président de la République, les responsables libéraux rivalisent en termes de mobilisation et de prégnance politique dans la zone. Pour celle-ci, ils ont encore respecté la règle. Les responsables libéraux de Thiès ont cherché à assurer la mobilisation tant bien que mal. Toutefois, ça n’a pas été le public des grands jours dont leur leader, Abdoulaye Wade est habitué.
L’autre fait marquant de cette sortie du président de la République, cela a été l’indifférence du peuple Thièssois. Les populations de cette ville ne sont pas trop préoccupées du cortège présidentiel. Ils ont tout bonnement vaqué à leurs occupations au lieu d’accorder au «Pape du Sopi» une liesse populaire.
Le chef de l’Etat a plutôt parlé de business. Il a annoncé le départ de l’Etat sénégalais du capital de Seniran auto s.ae. Le président Abdoulaye Wade a indiqué que «les 20% que l’Etat sénégalais détient dans le capital de la société, pourrait être privatisées. Car le rôle d’un Etat n’est pas d’être au centre des sociétés».
Crée il y a deux ans à l’initiative du président du Sénégal, Seniran Auto réunit des capitaux iraniens, via le constructeur automobile public Iran Khodro (60%), des capitaux sénégalais notamment, l’Etat (20%) et le secteur privé (20%). Selon son président directeur général, Abdolrahmane Ghalambor, «l’entreprise a déjà livré quelque 300 taxis «Mandori» sur les 2000 prévus dans le cadre de l’opération de renouvellement du parc de 25 000 taxis recensés au Sénégal, dont 20 000 sont âgés de plus de 15 ans taxis, lancée par le gouvernement».
Le groupe Ikco veut s’appuyer sur le Sénégal la porte de l’Afrique comme une plate-forme pour produire et fournir à l’Afrique de l’Ouest des véhicules à des prix imbattables».A l’en croire, Seniran a une capacité de production de 10 000 véhicules par an. Cette capacité peut atteindre 30 000, selon les objectifs fixés.
A l’instar des autres manifestations que préside le président de la République, les responsables libéraux rivalisent en termes de mobilisation et de prégnance politique dans la zone. Pour celle-ci, ils ont encore respecté la règle. Les responsables libéraux de Thiès ont cherché à assurer la mobilisation tant bien que mal. Toutefois, ça n’a pas été le public des grands jours dont leur leader, Abdoulaye Wade est habitué.
L’autre fait marquant de cette sortie du président de la République, cela a été l’indifférence du peuple Thièssois. Les populations de cette ville ne sont pas trop préoccupées du cortège présidentiel. Ils ont tout bonnement vaqué à leurs occupations au lieu d’accorder au «Pape du Sopi» une liesse populaire.