L’inauguration de l’autopont de Front de Terre, ce mardi 26 novembre 2024, par le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a suscité des réactions contrastées. Si l’infrastructure promet de fluidifier la circulation dans cette zone stratégique de Dakar, elle a également laissé dans son sillage des personnes en colère, dénonçant un manque d’indemnisation et des impacts négatifs sur leur quotidien.
Parmi les plus affectés, les commerçants, dont les boutiques ont été fermées pendant 9 mois à cause des travaux, manifestent leur mécontentement. Arborant des brassards rouges, ils ont exprimé leur désarroi lors de l’inauguration.
« Notre garage se trouvait ici, mais la construction du pont a tout détruit. Ils nous ont juste demandé de quitter les lieux sans proposer de solution. On a essayé de nous installer ailleurs, mais même là, les forces de l’ordre nous ont sommés de partir. Aujourd’hui, nous n’avons plus de garage pour exercer notre activité. Nous appelons les autorités à trouver une solution à notre problème, » a déclaré un chauffeur de taxi au micro de PressAfrik.
Les riverains ne sont pas en reste. Selon le secrétaire général du conseil de quartier de la Cité des Eaux, la construction de l’autopont a profondément perturbé leur quotidien.
« Depuis le début des travaux, nos mouvements dans le quartier étaient limités. Pendant près de neuf mois, nous avons dû cohabiter avec les voitures, ce qui a compliqué notre vie. Nos trottoirs ont été envahis, empêchant l’accès aux commerces. Avant le début des travaux, nous avions présenté une liste de doléances à l’Ageroute, mais rien n’a été fait. Hier, nous avons discuté avec un responsable, Cheikh Thiam, qui nous a donné des garanties. Nous espérons que nos doléances seront enfin respectées, » a-t-il expliqué.
Malgré l’enthousiasme autour de l’inauguration, la situation des personnes impactées reste préoccupante. Beaucoup demandent à l’État de tenir ses promesses d’indemnisation et de trouver des solutions durables pour les riverains et commerçants affectés.
Parmi les plus affectés, les commerçants, dont les boutiques ont été fermées pendant 9 mois à cause des travaux, manifestent leur mécontentement. Arborant des brassards rouges, ils ont exprimé leur désarroi lors de l’inauguration.
« Depuis le début des travaux, de nombreuses boutiques ont été fermées pendant plus de 9 mois et leurs propriétaires n’ont pas été indemnisés. Aujourd’hui, ils viennent inaugurer l’autopont, mais ils ignorent l’impact sur les populations. Les commerçants sur place sont victimes des conséquences négatives de cette construction. Je demande à l’État d’indemniser les personnes affectées, » a déploré l’un des impactés.Les taximans ont également exprimé leur frustration, expliquant que leur garage a été détruit au cours des travaux.
« Notre garage se trouvait ici, mais la construction du pont a tout détruit. Ils nous ont juste demandé de quitter les lieux sans proposer de solution. On a essayé de nous installer ailleurs, mais même là, les forces de l’ordre nous ont sommés de partir. Aujourd’hui, nous n’avons plus de garage pour exercer notre activité. Nous appelons les autorités à trouver une solution à notre problème, » a déclaré un chauffeur de taxi au micro de PressAfrik.
Les riverains ne sont pas en reste. Selon le secrétaire général du conseil de quartier de la Cité des Eaux, la construction de l’autopont a profondément perturbé leur quotidien.
« Depuis le début des travaux, nos mouvements dans le quartier étaient limités. Pendant près de neuf mois, nous avons dû cohabiter avec les voitures, ce qui a compliqué notre vie. Nos trottoirs ont été envahis, empêchant l’accès aux commerces. Avant le début des travaux, nous avions présenté une liste de doléances à l’Ageroute, mais rien n’a été fait. Hier, nous avons discuté avec un responsable, Cheikh Thiam, qui nous a donné des garanties. Nous espérons que nos doléances seront enfin respectées, » a-t-il expliqué.
Malgré l’enthousiasme autour de l’inauguration, la situation des personnes impactées reste préoccupante. Beaucoup demandent à l’État de tenir ses promesses d’indemnisation et de trouver des solutions durables pour les riverains et commerçants affectés.