Sur place, mardi après-midi, la fumée noire qui continuait encore à s’échapper et des tonnes de gravats calcinés la fumée continuait encore à s’échapper de certains coins témoignant de l’ampleur des dégâts de cet incendie qui s’était déclenché la veille aux environs de 23 heures. Les sapeurs-pompiers qui ont circonscrit le feu avec l’aide des Forces françaises du Cap-Vert (Ffcv) tentaient encore à neutraliser des poches de résistance, tout en dégageant les gravats avec des pelles mécaniques et des camions.
La police a sécurisé la zone. Des groupes de personnes, victimes ou simples curieux, se tiennent tout autour du lieu du drame. Elles observent de loin et commentent le déroulement des opérations dirigées par les sapeurs-pompiers, avec l’appui de la ville de Dakar ; sous la surveillance du Préfet de Dakar et du maire de la ville Kalifa Ababacar Sall.
Gora Guèye, le directeur de Sehi-Sénégal (Société d’équipement hydraulique et industriel du Sénégal) raconte : "Plus d’un milliard de stock d’équipement a brûlé. Le feu a commencé dans l’entrepôt de pneus d’à côté avant de gagné la menuiserie de l’entreprise. Les gardiens qui ont vu les flammes de l’entrepôt et les sapeurs pompiers à pied d’oeuvre, ne s’imaginaient pas que le feu allait se propager jusqu’à ce niveau. Ce qui fait que c’est seulement ce matin que j’ai été informé", indique le responsable de cette entreprise spécialisée dans l’équipement de forage et l’adduction d’eau.
Et son voisin d’ajouter : "c’est vers 22 heures que j’ai été informé que mon atelier de menuiserie métallique est en train de brûler’’, confie Abdoulaye Sock visiblement serin, le regard orienté de temps en temps vers son entrepôt qu’il indexait du doigt pendant l’entretien. "À mon arrivé sur place, les agents des sapeurs pompiers étaient déjà à pied d’oeuvre pour venir à bout du feu" constate-t-il, impuissant face à la furie dévastatrice des flammes emportant tout sur un rayon d’environ 7000 m2, aidées en cela par l’action du vent. Et de poursuivre, "tout l’atelier était sous l’emprise des flammes. Plusieurs commandes, 3 postes de soudures, des perceuses, des pare-boeufs, 30 centres aluminiums et un coffre contenant 45 000 F.Cfa, parce que j’avais déjà acheté du matériel hier et tous les papiers administratifs, de ma maison et d’état civil de ma famille ont été emportés. Soit plusieurs millions de nos francs partis en fumée", explique Abdoulaye Sock qui exerce sur place depuis 1956.
Bécaye Diop et Khalifa Sall au chevet des victimes
En plus du Préfet et du maire de la ville qui accompagnaient les opérations des sapeurs pompiers et des forces de l’ordres, le ministre d’Etat ministre de l’Intérieur Bécaye Diop était sur les lieux vers 17 heures 30. Après une visité guidée par le Préfet pour s’enquérir de l’ampleur du désastre, Bécaye Diop a expliqué aux victimes que "le maire ne va pas jouer avec la sécurité des gens. Tous les bâtiments présentant des risques seront démolis". Selui lui, "la chance est que cet incendie est survenu la nuit. Si c’était le jour, il y aurait forcément des pertes en vies humaines".
Auparavant, le maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall a convaincu les propriétaires de ces magasins calcinés de la démolition de ces constructions à risque pour de raisons de sécurité. Sur la crainte de certains de ne plus reconnaître leurs "parcelles" après avoir tout rasé, le maire rassure : "le cadastre est là pour reconstituer tous les titres fonciers", rappelle-t-il.
Malgré cette énorme perte, Gora Seck et Abdoulaye Sock, tous serins, remercient l’administration, les sapeurs pompiers et les forces de l’ordre pour leur travail et la mairie pour son assistance.
Si l’entrepôt de dépôt de pneus et l’atelier de menuiserie métallique ont été presque entièrement démolis, à l’intérieur des magasins voisins dont les murs tiennent encore, débris de verre par-ci, appareils électroniques calcinés par-là constituaient le décor.
Sur les trottoirs des allées Papa Guèye Fall, des pneus sauvés des flammes sont exposés. Pendant ce temps, les opérations de neutralisation des braises se poursuivent, sous le regard des curieux maintenus à l’écart par la police pour faciliter le déroulement des opérations.
La police a sécurisé la zone. Des groupes de personnes, victimes ou simples curieux, se tiennent tout autour du lieu du drame. Elles observent de loin et commentent le déroulement des opérations dirigées par les sapeurs-pompiers, avec l’appui de la ville de Dakar ; sous la surveillance du Préfet de Dakar et du maire de la ville Kalifa Ababacar Sall.
Gora Guèye, le directeur de Sehi-Sénégal (Société d’équipement hydraulique et industriel du Sénégal) raconte : "Plus d’un milliard de stock d’équipement a brûlé. Le feu a commencé dans l’entrepôt de pneus d’à côté avant de gagné la menuiserie de l’entreprise. Les gardiens qui ont vu les flammes de l’entrepôt et les sapeurs pompiers à pied d’oeuvre, ne s’imaginaient pas que le feu allait se propager jusqu’à ce niveau. Ce qui fait que c’est seulement ce matin que j’ai été informé", indique le responsable de cette entreprise spécialisée dans l’équipement de forage et l’adduction d’eau.
Et son voisin d’ajouter : "c’est vers 22 heures que j’ai été informé que mon atelier de menuiserie métallique est en train de brûler’’, confie Abdoulaye Sock visiblement serin, le regard orienté de temps en temps vers son entrepôt qu’il indexait du doigt pendant l’entretien. "À mon arrivé sur place, les agents des sapeurs pompiers étaient déjà à pied d’oeuvre pour venir à bout du feu" constate-t-il, impuissant face à la furie dévastatrice des flammes emportant tout sur un rayon d’environ 7000 m2, aidées en cela par l’action du vent. Et de poursuivre, "tout l’atelier était sous l’emprise des flammes. Plusieurs commandes, 3 postes de soudures, des perceuses, des pare-boeufs, 30 centres aluminiums et un coffre contenant 45 000 F.Cfa, parce que j’avais déjà acheté du matériel hier et tous les papiers administratifs, de ma maison et d’état civil de ma famille ont été emportés. Soit plusieurs millions de nos francs partis en fumée", explique Abdoulaye Sock qui exerce sur place depuis 1956.
Bécaye Diop et Khalifa Sall au chevet des victimes
En plus du Préfet et du maire de la ville qui accompagnaient les opérations des sapeurs pompiers et des forces de l’ordres, le ministre d’Etat ministre de l’Intérieur Bécaye Diop était sur les lieux vers 17 heures 30. Après une visité guidée par le Préfet pour s’enquérir de l’ampleur du désastre, Bécaye Diop a expliqué aux victimes que "le maire ne va pas jouer avec la sécurité des gens. Tous les bâtiments présentant des risques seront démolis". Selui lui, "la chance est que cet incendie est survenu la nuit. Si c’était le jour, il y aurait forcément des pertes en vies humaines".
Auparavant, le maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall a convaincu les propriétaires de ces magasins calcinés de la démolition de ces constructions à risque pour de raisons de sécurité. Sur la crainte de certains de ne plus reconnaître leurs "parcelles" après avoir tout rasé, le maire rassure : "le cadastre est là pour reconstituer tous les titres fonciers", rappelle-t-il.
Malgré cette énorme perte, Gora Seck et Abdoulaye Sock, tous serins, remercient l’administration, les sapeurs pompiers et les forces de l’ordre pour leur travail et la mairie pour son assistance.
Si l’entrepôt de dépôt de pneus et l’atelier de menuiserie métallique ont été presque entièrement démolis, à l’intérieur des magasins voisins dont les murs tiennent encore, débris de verre par-ci, appareils électroniques calcinés par-là constituaient le décor.
Sur les trottoirs des allées Papa Guèye Fall, des pneus sauvés des flammes sont exposés. Pendant ce temps, les opérations de neutralisation des braises se poursuivent, sous le regard des curieux maintenus à l’écart par la police pour faciliter le déroulement des opérations.