Mouhamadou et ses camarades qui s’étaient depuis lors abstenus d’accuser qui que ce soit, s’étaient contentés de saisir le Groupement national des sapeurs-pompiers pour être édifiés sur les circonstances exactes du sinistre. La thèse du court-circuit écarté par les soldats du feu, l’organisation qui lutte contre la délinquance financière dépose alors une plainte au niveau du commissariat de Rebeuss.
Ses membres récemment menacés de mort, leurs bureaux cambriolés, le Forum civil avait alerté l’opinion avant de dénoncer la lenteur dans le traitement de leurs dossiers.
Si les limiers de Rebeuss ont tardé à déclencher l’enquête, c’est « parce que les responsables du Forum civil ne sont pas venus confirmer leur plainte après le constat de l’incendie effectué par les policiers », s’expliquent des sources policières dans les colonnes de « L’AS ».