Dans le cadre de sa lutte contre l’occupation anarchique des trottoirs, qui favorise aussi la transmission de la pandémie du coronavirus, une opération de déguerpissement a été initiée par la mairie de la commune de Keur Massar. Cependant, avant le début de l’opération, la mairie avait mis à la disposition de ces acteurs de l’informel un site de recasement. Ce qui devrait leur permettre de poursuivre leurs activités commerciales. Hélas, contre toute attente, ces marchands ont agi comme des voyous en brûlant la mairie. En effet, durant des heures, de jeunes marchands ambulants ont attaqué la mairie sans l’intervention de la gendarmerie. « La population de Keur Massar est indignée et, à la limite, secouée par la situation. En effet, lesdits marchands ont eu d’abord à caillasser des biens publics et privés au niveau du rond-point menant à la mairie. Ils ont eu aussi à affronter les gendarmes. Et dans un second temps, ils ont attaqué la mairie en saccageant les locaux » a expliqué aux journalistes Marie Aw, conseillère municipale et adjointe au maire, chargée des halles et marchés dans la commune de Keur massar.
De ce fait, face à cet acte qualifié de barbare et qui aurait pu provoquer mort d’hommes, Mme Aw en appelle au gouvernement. Les autorités communales réclament justice et appellent l’Etat à poursuivre les auteurs de ces actes afin qu’ils soient punis. « L’acte barbare que ces jeunes acteurs de l’informel ont posé est inconcevable », s’est indignée l’adjointe au maire. Selon Mme Aw, les autorités communales ont tout entrepris pour favoriser un climat de paix à travers des concertations avec les marchands ambulants. En effet, elles avaient mis à la disposition des marchands trois sites de recasement dont l’un est sur une grande superficie de la commune.
L’espace que les journalistes ont pu visiter est bien aménagé et en mesure d’accueillir ces acteurs de l’informel. Ce qui fait dire aux responsables de la mairie que rien ne peut expliquer l’attitude de ces jeunes commerçants. Les autorités de la commune interpellent le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouye Ndiaye, afin que de tels actes commis dans la nuit du dimanche ne se répètent plus. Au-delà de ces actes de défiance des marchands, les autorités municipales déplorent l’insécurité qui prévaut à Keur Massar. Selon Mme Aw, personne n’est à l’abri. « Il faut que des mesures spéciales soient prises afin d’éradiquer une bonne fois pour toutes l’insécurité qui prévaut dans la commune avant qu’il y ait un drame », estime Mme Aw. Doudou Keïta, président commission des finances de la commune, demande le renforcement de la gendarmerie dès lors que son effectif est insignifiant pour assurer la sécurité de la commune. « Il est inconcevable que des gens se donnent le luxe d’attaquer un édifice public et l’incendier alors que la gendarmerie est à côté. Le gouvernement doit se pencher sur la situation de Keur Massar », soutient M. Keïta. quant à Assane Fall, président des délégués de quartier de la commune, il fustige les actes absurdes de ces marchands ambulants. « Ceci montre tout simplement qu’ils n’habitent pas dans la commune. Parce que les bulletins d’état civil de tous les enfants de ladite commune se trouvent dans cet édifice qui a été brûlé », fait-il savoir.
Au banc des accusés, les marchands ambulants se défendent
« Nous n’avons pas refusé de regagner les sites mis en place par la mairie. Le problème est que ces sites de recasement sont mal placés. Mais aussi, le timing est très mal choisi », se défend moussa Tine, soutenant que les sites ne sont pas faciles d’accès. Et par conséquent, leurs chiffres d’affaires pourraient drastiquement baisser à quelques jours de la Tabaski. Selon toujours les marchands ambulants, les autorités municipales leur exigent 15 000 FCFA pour rejoindre les sites de recasement. Ils fustigent également la politique du maire tout en regrettant leurs actes commis sous le coup d’une colère mal contenue.
A préciser que lors de la conférence de presse d’hier, le maire de la commune s’est refusé à toute déclaration. On nous apprend également que depuis trois mois, la municipalité n’a procédé à aucun recouvrement de taxe au niveau des marchands ambulants.
Le Témoin
De ce fait, face à cet acte qualifié de barbare et qui aurait pu provoquer mort d’hommes, Mme Aw en appelle au gouvernement. Les autorités communales réclament justice et appellent l’Etat à poursuivre les auteurs de ces actes afin qu’ils soient punis. « L’acte barbare que ces jeunes acteurs de l’informel ont posé est inconcevable », s’est indignée l’adjointe au maire. Selon Mme Aw, les autorités communales ont tout entrepris pour favoriser un climat de paix à travers des concertations avec les marchands ambulants. En effet, elles avaient mis à la disposition des marchands trois sites de recasement dont l’un est sur une grande superficie de la commune.
L’espace que les journalistes ont pu visiter est bien aménagé et en mesure d’accueillir ces acteurs de l’informel. Ce qui fait dire aux responsables de la mairie que rien ne peut expliquer l’attitude de ces jeunes commerçants. Les autorités de la commune interpellent le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouye Ndiaye, afin que de tels actes commis dans la nuit du dimanche ne se répètent plus. Au-delà de ces actes de défiance des marchands, les autorités municipales déplorent l’insécurité qui prévaut à Keur Massar. Selon Mme Aw, personne n’est à l’abri. « Il faut que des mesures spéciales soient prises afin d’éradiquer une bonne fois pour toutes l’insécurité qui prévaut dans la commune avant qu’il y ait un drame », estime Mme Aw. Doudou Keïta, président commission des finances de la commune, demande le renforcement de la gendarmerie dès lors que son effectif est insignifiant pour assurer la sécurité de la commune. « Il est inconcevable que des gens se donnent le luxe d’attaquer un édifice public et l’incendier alors que la gendarmerie est à côté. Le gouvernement doit se pencher sur la situation de Keur Massar », soutient M. Keïta. quant à Assane Fall, président des délégués de quartier de la commune, il fustige les actes absurdes de ces marchands ambulants. « Ceci montre tout simplement qu’ils n’habitent pas dans la commune. Parce que les bulletins d’état civil de tous les enfants de ladite commune se trouvent dans cet édifice qui a été brûlé », fait-il savoir.
Au banc des accusés, les marchands ambulants se défendent
« Nous n’avons pas refusé de regagner les sites mis en place par la mairie. Le problème est que ces sites de recasement sont mal placés. Mais aussi, le timing est très mal choisi », se défend moussa Tine, soutenant que les sites ne sont pas faciles d’accès. Et par conséquent, leurs chiffres d’affaires pourraient drastiquement baisser à quelques jours de la Tabaski. Selon toujours les marchands ambulants, les autorités municipales leur exigent 15 000 FCFA pour rejoindre les sites de recasement. Ils fustigent également la politique du maire tout en regrettant leurs actes commis sous le coup d’une colère mal contenue.
A préciser que lors de la conférence de presse d’hier, le maire de la commune s’est refusé à toute déclaration. On nous apprend également que depuis trois mois, la municipalité n’a procédé à aucun recouvrement de taxe au niveau des marchands ambulants.
Le Témoin