Le magistrat Ousmane Camara apporte son point de vue sur l’indépendance de la magistrature relativement à l’existence du Conseil Supérieur de la magistrature dirigé par le Président de la
République. Il doute de l’efficacité de la suppression d’un tel organe considéré par certains comme le cordon ombilical entre l’exécutif et le judiciaire.
Pour les juges qui se disent non indépendants du fait de l’existence d’un tel organe, le magistrat en voit une fuite de responsabilité. Mieux, il relève là de l’égoïsme car les magistrats ne sont pas seuls dans la justice, il y a les greffiers, les avocats et tout cet ensemble a besoin d’un ministère qui s’occupe de l’organisation matérielle de la justice.
Le magistrat qui dit ne pas gêner par l’existence du Conseil supérieur de la magistrature était pour la deuxième fois ce dimanche dans l’émission Grand jury de la RFM, le débat tournait autour de son livre publié récemment : Mémoire d’un juge africain, itinéraire d’un homme libre.
Autres articles
-
Révocation de Barth, violation des libertés… : les enseignants de Taxawu expriment leur colère
-
Révocation de Barthélémy Dias : le CUTS dénonce un acharnement et une menace contre l'État de droit
-
Aissata Tall Sall sur la loi de finance rectificative : une gestion financière préoccupante
-
Loi de finance rectificative : Ayib Daffé salue le respect de la transparence dans la gestion des finances publiques
-
Parution du rapport sur la situation des finances publiques : la Cour des comptes dément le journal Le Quotidien