
Le magistrat Ousmane Camara apporte son point de vue sur l’indépendance de la magistrature relativement à l’existence du Conseil Supérieur de la magistrature dirigé par le Président de la
République. Il doute de l’efficacité de la suppression d’un tel organe considéré par certains comme le cordon ombilical entre l’exécutif et le judiciaire.
Pour les juges qui se disent non indépendants du fait de l’existence d’un tel organe, le magistrat en voit une fuite de responsabilité. Mieux, il relève là de l’égoïsme car les magistrats ne sont pas seuls dans la justice, il y a les greffiers, les avocats et tout cet ensemble a besoin d’un ministère qui s’occupe de l’organisation matérielle de la justice.
Le magistrat qui dit ne pas gêner par l’existence du Conseil supérieur de la magistrature était pour la deuxième fois ce dimanche dans l’émission Grand jury de la RFM, le débat tournait autour de son livre publié récemment : Mémoire d’un juge africain, itinéraire d’un homme libre.
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