Les autorités de la Banque mondiale à Dakar signant un accord
Alors que le Sénégal et ses dirigeants se targuent d’avoir réalisé une bonne récolte cette année avec la fameuse GOANA (grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance), la banque mondiale vient de publier un rapport sur les indicateurs de développement. Ce rapport AFRICA DEVELOPMENT INDICATORS 2008/09 révèle en effet que le Sénégal est le 3ème pays ayant réalisé le plus important déficit en matière de commerce de denrées alimentaires avec: moins 700 millions de dollars.
Parmi ces données se rapportant à l’Afrique subsaharienne pour l’année 2006, les indicateurs choisis sont le PIB , la consommation d’électricité, Le taux de fécondité, les importations, les exportations, entre autres. Cependant le Sénégal n’a été cité que dans la partie concernant les importations en ces termes « en 2005, l’Afrique subsaharienne a été un importateur net de denrées alimentaires, avec un solde négatif de 4,6 milliards de dollars ; en matière de commerce des produits alimentaires, l’Angola (-805 millions de dollars), le Nigeria (-1,7 milliard de dollars) et le Sénégal (-700 millions de dollars) figuraient parmi les pays ayant accusé les plus grands déficits, alors que la Côte d’Ivoire (1,9 milliard de dollars) et l’Afrique du Sud (935 millions de dollars), entre autres, ont réalisé les plus importants excédents ».
En effet l'évolution des échanges commerciaux au Sénégal a été marquée, en avril dernier, par une hausse de 11,7 % des exportations contre 33,3 % des importations. Un déséquilibre qui a eu pour conséquence le creusement de 48,5 milliards du déficit de la balance commerciale, entre mars et avril 2008.
Par ailleurs, la valeur des exportations de biens a augmenté de 7,4 milliards de francs Cfa. Elle passe de ce fait de 63,4 milliards, en mars à 70,8 milliards Cfa au mois suivant.
Les exportations d'acide phosphorique et d'engrais minéraux et chimiques ont été favorisées par la croissance de cette valeur. En outre, la commercialisation des produits alimentaires à l'extérieur a régressé de 32,4 % entre les deux derniers mois. Quant aux importations de biens, elles se sont fortement accrues, passant de 167,9 à 223,8 milliards Cfa, entre mars et avril, soit une augmentation de 55,9 milliards. La base de la hausse reste les importations d'huiles brutes de pétrole et de riz. En glissement annuel, la valeur des importations a augmenté de 46,2 %, sous l'influence des produits pétroliers, des produits alimentaires, notamment le riz et le blé, des véhicules et des machines.
Des chiffres alarmants
Dans ce même registre, le présent rapport de la Banque mondiale « Les Indicateurs du développement en Afrique » pointe les problèmes de l’emploi des jeunes en Afrique et révèle notamment que « Tous les pays d’Afrique, quel que soit leur stade de développement socioéconomique, sont confrontés au défi de l’emploi des jeunes, même si la nature et l’ampleur du problème varie d’un contexte à l’autre ».
Les pourcentages tout aussi alarmants indiquent qu’en Afrique trois chômeurs sur cinq sont des jeunes et 72 % des jeunes en moyenne ont moins de 2 dollars par jour pour vivre.
Parmi ces données se rapportant à l’Afrique subsaharienne pour l’année 2006, les indicateurs choisis sont le PIB , la consommation d’électricité, Le taux de fécondité, les importations, les exportations, entre autres. Cependant le Sénégal n’a été cité que dans la partie concernant les importations en ces termes « en 2005, l’Afrique subsaharienne a été un importateur net de denrées alimentaires, avec un solde négatif de 4,6 milliards de dollars ; en matière de commerce des produits alimentaires, l’Angola (-805 millions de dollars), le Nigeria (-1,7 milliard de dollars) et le Sénégal (-700 millions de dollars) figuraient parmi les pays ayant accusé les plus grands déficits, alors que la Côte d’Ivoire (1,9 milliard de dollars) et l’Afrique du Sud (935 millions de dollars), entre autres, ont réalisé les plus importants excédents ».
En effet l'évolution des échanges commerciaux au Sénégal a été marquée, en avril dernier, par une hausse de 11,7 % des exportations contre 33,3 % des importations. Un déséquilibre qui a eu pour conséquence le creusement de 48,5 milliards du déficit de la balance commerciale, entre mars et avril 2008.
Par ailleurs, la valeur des exportations de biens a augmenté de 7,4 milliards de francs Cfa. Elle passe de ce fait de 63,4 milliards, en mars à 70,8 milliards Cfa au mois suivant.
Les exportations d'acide phosphorique et d'engrais minéraux et chimiques ont été favorisées par la croissance de cette valeur. En outre, la commercialisation des produits alimentaires à l'extérieur a régressé de 32,4 % entre les deux derniers mois. Quant aux importations de biens, elles se sont fortement accrues, passant de 167,9 à 223,8 milliards Cfa, entre mars et avril, soit une augmentation de 55,9 milliards. La base de la hausse reste les importations d'huiles brutes de pétrole et de riz. En glissement annuel, la valeur des importations a augmenté de 46,2 %, sous l'influence des produits pétroliers, des produits alimentaires, notamment le riz et le blé, des véhicules et des machines.
Des chiffres alarmants
Dans ce même registre, le présent rapport de la Banque mondiale « Les Indicateurs du développement en Afrique » pointe les problèmes de l’emploi des jeunes en Afrique et révèle notamment que « Tous les pays d’Afrique, quel que soit leur stade de développement socioéconomique, sont confrontés au défi de l’emploi des jeunes, même si la nature et l’ampleur du problème varie d’un contexte à l’autre ».
Les pourcentages tout aussi alarmants indiquent qu’en Afrique trois chômeurs sur cinq sont des jeunes et 72 % des jeunes en moyenne ont moins de 2 dollars par jour pour vivre.
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