La publication du rapport de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) 2019, explique les raison de la stagnation du Sénégal dans la zone rouge après une période de progression (36/100 en 2012, 41/100 en 2013, 43/100 en 2014, 44 en 2015).
Selon le Coordonnateur du Forum Civil Birahime Seck, cette stagnation « est due à un affaiblissement réel de la volonté politique de lutter contre la corruption, mais aussi à une situation de mal gouvernance, actée par un déficit criard de reddition des comptes ainsi qu’un accroissement de l’impunité ».
Mieux ajoute M. Seck, « ces deux phénomènes se manifestent par le refus de la Cour des comptes et de l’IGE de publier leurs rapports de contrôle sur la gestion des ressources publiques et du patrimoine, de l’inertie du président de la République face à la non publication des rapports et au refus d’un membre du Gouvernement à répondre à la justice, la non transmission d’affaires relevées par les organes de contrôle à la justice, que le Président dit mettre son coude, le déficit d’indépendance de la justice noté d’ailleurs par les acteurs du secteur, le maintien de l’illégalité au sein d’instances de Régulation (ARMP, CENA etc.) entre autres ».
Le Forum Civil dénonce également l’arrêt inexplicable et inexpliqué de la politique de traque des biens mal acquis, forte demande sociale de redevabilité. Non sans préciser « l’impunité galopante voulue et entretenue par le Chef de l’Etat, l’inertie de l'Assemblée nationale et de la Justice devant les affaires Bictogo, Prodac, et la gestion du Fonds de promotion féminine ».
Selon le Coordonnateur du Forum Civil Birahime Seck, cette stagnation « est due à un affaiblissement réel de la volonté politique de lutter contre la corruption, mais aussi à une situation de mal gouvernance, actée par un déficit criard de reddition des comptes ainsi qu’un accroissement de l’impunité ».
Mieux ajoute M. Seck, « ces deux phénomènes se manifestent par le refus de la Cour des comptes et de l’IGE de publier leurs rapports de contrôle sur la gestion des ressources publiques et du patrimoine, de l’inertie du président de la République face à la non publication des rapports et au refus d’un membre du Gouvernement à répondre à la justice, la non transmission d’affaires relevées par les organes de contrôle à la justice, que le Président dit mettre son coude, le déficit d’indépendance de la justice noté d’ailleurs par les acteurs du secteur, le maintien de l’illégalité au sein d’instances de Régulation (ARMP, CENA etc.) entre autres ».
Le Forum Civil dénonce également l’arrêt inexplicable et inexpliqué de la politique de traque des biens mal acquis, forte demande sociale de redevabilité. Non sans préciser « l’impunité galopante voulue et entretenue par le Chef de l’Etat, l’inertie de l'Assemblée nationale et de la Justice devant les affaires Bictogo, Prodac, et la gestion du Fonds de promotion féminine ».