Les faits pour lesquels la prévenue a atterri hier à l’audience de la chambre criminelle, remontent à la date du 27 avril 2015. ce jour-là, les éléments du commissariat de police de Guédiawaye avaient reçu une information d’une voyante du nom d’Awa Fall, dénonçant sa copine qui s’était débarrassée de son nouveau-né après accouchement. Les policiers interpellent la dame en question qu’ils conduisent chez un médecin. Lequel avait conclu que la mise en cause venait effectivement d’accoucher. Interrogée par les limiers, elle prétend avoir accouché d’un mort-né qu’elle a enseveli dans un sachet en plastique avant de le jeter dans un bac à ordures.
Selon la dame Awa Fall, l’accusée avait manifesté sa volonté de vouloir se débarrasser de sa grossesse. Elle ne voulait pas avoir cet enfant. Elle a accouché en catimini. « J’avais fait part à mon copain Ibrahima Ndiaye que j’étais en état de grossesse et il avait accepté la paternité de mon enfant. Mais je voulais dès le début de la grossesse me débarrasser du fœtus. Je l’ai accouché au bout de huit mois de grossesse et c’était donc un mort-né et prématuré. Et c’est à cause d’un sirop que j’avais bu à l’époque que j’ai perdu la grossesse. On m’avait dit que si je le buvais, ça allait interrompre ma grossesse » a expliqué laborieusement Mame Awa Thiam qui a reconnu avoir fait une erreur avant de se confondre en excuses.
Dans son réquisitoire, le ministère public estime que la mère a effectivement tué son enfant lors de l’accouchement et le bébé n’a pas été retrouvé. Pour la répression du crime, le maître des poursuites a requis 10 ans de travaux forcés. Quant au conseil de la défense, Me Iba mar Diop, il a sollicité à titre principal l’acquittement pur et simple de sa cliente et, à titre subsidiaire, la relaxe au bénéfice du doute. Selon lui, il faut des preuves pour condamner l’accusée pour infanticide ; or, elle a soutenu depuis l’enquête préliminaire que l’enfant était mort-né. « Le corps du bébé n’a jusqu’à présent pas été retrouvé. L’accusée s’est confiée à la voyante, sa copine, Awa Fall, et cette dernière l’a dénoncée. Elle était enceinte et sa famille n’était pas contente du tout. c’est pour cela qu’elle craignait de porter cette grossesse », a plaidé me Diop.
A l’en croire, l’infanticide est une infraction impossible dans le cas d’espèce vu que le médecin n’a pas fait de constat. L’affaire est mise en délibéré pour le 17 décembre prochain.
Le Témoin
Selon la dame Awa Fall, l’accusée avait manifesté sa volonté de vouloir se débarrasser de sa grossesse. Elle ne voulait pas avoir cet enfant. Elle a accouché en catimini. « J’avais fait part à mon copain Ibrahima Ndiaye que j’étais en état de grossesse et il avait accepté la paternité de mon enfant. Mais je voulais dès le début de la grossesse me débarrasser du fœtus. Je l’ai accouché au bout de huit mois de grossesse et c’était donc un mort-né et prématuré. Et c’est à cause d’un sirop que j’avais bu à l’époque que j’ai perdu la grossesse. On m’avait dit que si je le buvais, ça allait interrompre ma grossesse » a expliqué laborieusement Mame Awa Thiam qui a reconnu avoir fait une erreur avant de se confondre en excuses.
Dans son réquisitoire, le ministère public estime que la mère a effectivement tué son enfant lors de l’accouchement et le bébé n’a pas été retrouvé. Pour la répression du crime, le maître des poursuites a requis 10 ans de travaux forcés. Quant au conseil de la défense, Me Iba mar Diop, il a sollicité à titre principal l’acquittement pur et simple de sa cliente et, à titre subsidiaire, la relaxe au bénéfice du doute. Selon lui, il faut des preuves pour condamner l’accusée pour infanticide ; or, elle a soutenu depuis l’enquête préliminaire que l’enfant était mort-né. « Le corps du bébé n’a jusqu’à présent pas été retrouvé. L’accusée s’est confiée à la voyante, sa copine, Awa Fall, et cette dernière l’a dénoncée. Elle était enceinte et sa famille n’était pas contente du tout. c’est pour cela qu’elle craignait de porter cette grossesse », a plaidé me Diop.
A l’en croire, l’infanticide est une infraction impossible dans le cas d’espèce vu que le médecin n’a pas fait de constat. L’affaire est mise en délibéré pour le 17 décembre prochain.
Le Témoin
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