S’adressant à la presse : « les sénégalais sont des patriotes, nous sommes des patriotes, nous tenons à ce qu’on vous respecte, ce ne sont pas des médias étrangers qui vont venir prendre la parole pour nous dire comment organiser l’élection présidentielle chez nous. Ils nous ont prouvé leurs limites historiques les soient disant grandes démocraties en battant chez eux dans leur congrès, en appelant les forces de défense et de sécurité pour permettre à leur pays d’élire son président de la République, c’est-à-dire de décompter les votes des uns et des autres. Et ce sont ces mêmes personnes qui nous font des injonctions, qui nous disent pourquoi les forces de défense du Sénégal sont entrées à l'Assemblée nationale, qu’ils nous règlent d’abord ces problèmes de leurs forces de défense et de sécurité au congrès. J’en appelle à la fierté des Sénégalais. Qu’on arrête de nous donner des leçons, nous sommes un pays expérimenté en matière électorale, en matière démocratique, nous ne sommes pas un petit peuple, nous ne sommes pas un petit pays. On sent comment la presse étrangère parle avec passion, on sent comment dans leur poitrine, ils sont engagés, mais dans une direction qui les intéresse».
C’est en ces mots que Docteur Cheikh Tidiane Gadio s’est adressé aux médias étrangers. Pour le docteur en communication et ancien ministre des affaires étrangères de Wade, la presse étrangère est « prompte à souffler le chaud et le froid en ces périodes de troubles ».
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