L'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) intensifie ses efforts pour moderniser les infrastructures de transport dans la région, un élément clé pour stimuler l’intégration économique et renforcer la compétitivité des États membres, dont le Sénégal. Le développement des infrastructures routières et ferroviaires est au cœur de cette stratégie, visant à améliorer la connectivité et à réduire les coûts de transport pour les entreprises et les ménages.
« L’UEMOA met en œuvre deux programmes majeurs pour moderniser les infrastructures de transport : le Programme d’Actions Communautaires d’Infrastructures et de Transport Routiers (PACITR) et le Programme d’Actions Prioritaires de Développement du Transport Ferroviaire (PAPDTF). Ces initiatives visent à développer les corridors routiers et ferroviaires, améliorer la gouvernance du transport, et faciliter les échanges intra-régionaux », a affirmé Aboubakar Sidiki Touré, Directeur des infrastructures à la Commission de l’UEMOA.
Lors de la deuxième journée de l’atelier de sensibilisation à Ouagadougou M. Touré a indiqué qu’au niveau routier, l’Union a adopté un réseau communautaire de 21 000 km, incluant 11 corridors reliant les capitales des États membres et diversifiant les accès portuaires pour les pays enclavés. À l’en croire, « l’objectif est d’améliorer la connectivité et de faciliter le transit des marchandises à travers l’espace UEMOA. Environ 1 500 milliards de francs CFA ont été investis dans la construction, la réhabilitation et le renforcement de 4 500 km de routes depuis le début du PACITR en 2006. »
Miser sur les corridors
Le Sénégal joue un rôle central dans la stratégie de l’UEMOA pour le développement des infrastructures de transport. Le pays est un point de départ clé pour plusieurs corridors, notamment le corridor Dakar-Bamako, qui facilite le transit des marchandises vers les pays enclavés comme le Mali et le Burkina Faso.
« Ce corridor est vital pour le commerce régional et est en cours de modernisation pour améliorer sa capacité et sa sécurité. Le Sénégal bénéficie également des programmes visant à moderniser les infrastructures ferroviaires. Le corridor ferroviaire Dakar-Bamako est un projet phare du PAPDTF, avec des travaux de réhabilitation en cours pour relancer le transport ferroviaire, qui a longtemps été négligé. Le Sénégal est donc non seulement un bénéficiaire direct de ces investissements, mais aussi un facilitateur majeur pour le commerce intra-régional », a déclaré le Directeur des infrastructures à la Commission de l’UEMOA.
Défis et enjeux
Malgré les avancées, plusieurs défis persistent. La faible densité des routes, estimée à moins de 5 km pour 100 km², limite le potentiel d’intégration et entrave la croissance économique. De plus, la surcharge routière, causée par le transport de marchandises lourdes au-delà des normes admises, accélère la détérioration des infrastructures routières, réduisant leur durée de vie de 15 à 5 ans en moyenne. La modernisation du réseau existant et la gestion efficace de ces infrastructures nécessitent des ressources supplémentaires et une gouvernance renforcée.
Pour le Sénégal, l’amélioration des infrastructures de transport est essentielle pour capitaliser sur son positionnement stratégique en tant que hub logistique de l’Afrique de l’Ouest. « La modernisation des corridors routiers et ferroviaires contribuera à transformer le pays en une plaque tournante pour le commerce régional, tout en soutenant la croissance économique interne. Le Sénégal pourra également mieux intégrer les chaînes de valeur régionales et internationales, stimulant ainsi son développement économique à long terme », a indiqué M. Touré.
Les efforts de l’UEMOA pour moderniser les infrastructures de transport représentent une opportunité majeure pour le Sénégal et l’ensemble de la région. En améliorant la connectivité et en réduisant les coûts de transport, ces initiatives soutiendront l’intégration régionale et renforceront la résilience économique des États membres.
« Les investissements réalisés pour moderniser les routes visent à répondre à ces défis. Entre 2009 et 2023, l'UEMOA a financé des études routières pour soutenir les États membres, incluant le Sénégal, avec une enveloppe de 120 milliards de FCFA pour des projets routiers. Les efforts pour renforcer le réseau routier incluent le développement de corridors communautaires reliant les capitales des pays membres et diversifiant les accès portuaires pour les États sans façade maritime », a précisé le Directeur des infrastructures de la Commission de l’UEMOA.
« L’UEMOA met en œuvre deux programmes majeurs pour moderniser les infrastructures de transport : le Programme d’Actions Communautaires d’Infrastructures et de Transport Routiers (PACITR) et le Programme d’Actions Prioritaires de Développement du Transport Ferroviaire (PAPDTF). Ces initiatives visent à développer les corridors routiers et ferroviaires, améliorer la gouvernance du transport, et faciliter les échanges intra-régionaux », a affirmé Aboubakar Sidiki Touré, Directeur des infrastructures à la Commission de l’UEMOA.
Lors de la deuxième journée de l’atelier de sensibilisation à Ouagadougou M. Touré a indiqué qu’au niveau routier, l’Union a adopté un réseau communautaire de 21 000 km, incluant 11 corridors reliant les capitales des États membres et diversifiant les accès portuaires pour les pays enclavés. À l’en croire, « l’objectif est d’améliorer la connectivité et de faciliter le transit des marchandises à travers l’espace UEMOA. Environ 1 500 milliards de francs CFA ont été investis dans la construction, la réhabilitation et le renforcement de 4 500 km de routes depuis le début du PACITR en 2006. »
Miser sur les corridors
Le Sénégal joue un rôle central dans la stratégie de l’UEMOA pour le développement des infrastructures de transport. Le pays est un point de départ clé pour plusieurs corridors, notamment le corridor Dakar-Bamako, qui facilite le transit des marchandises vers les pays enclavés comme le Mali et le Burkina Faso.
« Ce corridor est vital pour le commerce régional et est en cours de modernisation pour améliorer sa capacité et sa sécurité. Le Sénégal bénéficie également des programmes visant à moderniser les infrastructures ferroviaires. Le corridor ferroviaire Dakar-Bamako est un projet phare du PAPDTF, avec des travaux de réhabilitation en cours pour relancer le transport ferroviaire, qui a longtemps été négligé. Le Sénégal est donc non seulement un bénéficiaire direct de ces investissements, mais aussi un facilitateur majeur pour le commerce intra-régional », a déclaré le Directeur des infrastructures à la Commission de l’UEMOA.
Défis et enjeux
Malgré les avancées, plusieurs défis persistent. La faible densité des routes, estimée à moins de 5 km pour 100 km², limite le potentiel d’intégration et entrave la croissance économique. De plus, la surcharge routière, causée par le transport de marchandises lourdes au-delà des normes admises, accélère la détérioration des infrastructures routières, réduisant leur durée de vie de 15 à 5 ans en moyenne. La modernisation du réseau existant et la gestion efficace de ces infrastructures nécessitent des ressources supplémentaires et une gouvernance renforcée.
Pour le Sénégal, l’amélioration des infrastructures de transport est essentielle pour capitaliser sur son positionnement stratégique en tant que hub logistique de l’Afrique de l’Ouest. « La modernisation des corridors routiers et ferroviaires contribuera à transformer le pays en une plaque tournante pour le commerce régional, tout en soutenant la croissance économique interne. Le Sénégal pourra également mieux intégrer les chaînes de valeur régionales et internationales, stimulant ainsi son développement économique à long terme », a indiqué M. Touré.
Les efforts de l’UEMOA pour moderniser les infrastructures de transport représentent une opportunité majeure pour le Sénégal et l’ensemble de la région. En améliorant la connectivité et en réduisant les coûts de transport, ces initiatives soutiendront l’intégration régionale et renforceront la résilience économique des États membres.
« Les investissements réalisés pour moderniser les routes visent à répondre à ces défis. Entre 2009 et 2023, l'UEMOA a financé des études routières pour soutenir les États membres, incluant le Sénégal, avec une enveloppe de 120 milliards de FCFA pour des projets routiers. Les efforts pour renforcer le réseau routier incluent le développement de corridors communautaires reliant les capitales des pays membres et diversifiant les accès portuaires pour les États sans façade maritime », a précisé le Directeur des infrastructures de la Commission de l’UEMOA.
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