Ce mardi 15 octobre à Dakar, s’est tenu une rencontre en marge du lancement de la phase 3 du Projet de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), un projet financé en collaboration avec l'Agence Française de Développement (AFD) et le Fonds Vert pour le Climat. Le projet vise à prévenir et gérer les inondations qui affectent le Sénégal chaque année.
Amadou Salamane Fall, directeur de cabinet du ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, a déclaré : « L'État du Sénégal, à travers le ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement, est beaucoup intervenu dans le cadre de la prévention et de la gestion des inondations, à travers plusieurs activités, projets et programmes. Le projet de gestion intégrée des inondations est un élément de réponse, de résilience et de prévention pour faire face aux cas d'inondation. »
29 sites exposés
Le projet PGIIS, doté d'un financement de 15 millions d'euros (environ 10 milliards de francs CFA), s'inscrit dans une démarche globale de gestion des inondations. Il cible 29 zones inondables, avec une attention particulière pour 7 sites parmi les plus exposés : Dakar, Tivaouane, Joal, Touba, Diourbel, Kaolack, Tambacounda, Kédougou et Matam, couvrant au total 10 000 kilomètres.
Amidou Konaté, responsable du suivi et de l’évaluation du projet, a souligné l’importance de l’outil de modélisation numérique acquis pour cartographier les zones les plus exposées aux risques d’inondations. « Sur la base de ces 29 sites les plus exposés, nous avons fait une classification qui nous a montré les 7 sites les plus exposés au Sénégal. Ces sites ont fait l'objet d'une cartographie nationale, permettant de savoir quels espaces sont en danger en temps de pluie. »
En plus de ces mesures, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM) a acquis un radar de bande X, installé à Diamniadio, qui couvre toute la zone du Grand Dakar jusqu'à Thiès. Selon Amadou Konaté « ce radar permet de mieux anticiper les événements climatiques et de déterminer avec précision la quantité de pluie attendue et les zones concernées. »
Le gouvernement sénégalais a également pris des mesures pour empêcher l'occupation des voies d'eau naturelles, un phénomène qui contribue à l'aggravation des inondations. M. Konaté a ajouté : « Il nous faut éviter ces types d'occupations qui occasionnent des dépenses considérables en résilience des espaces et des populations. »
Une application pour identifier les zones inondables
Dans le cadre du Projet de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), une nouvelle application a été développée pour permettre aux populations de connaître l’état de vulnérabilité des terrains exposés aux risques d’inondation. Cet outil, accessible à tous, vise à renforcer la prévention en facilitant l’accès à des informations fiables sur les zones potentiellement inondables.
L'application en phase de test est disponible en français et en wolof. Il permet à tout utilisateur de vérifier le degré d'exposition d'un terrain à partir de son emplacement mais aussi s'il est modérément exposé ou fortement vulnérable aux inondations, et propose des recommandations sur les mesures à prendre avant toute construction, a expliqué M. Konaté lors de sa présentation.
Le responsable du suivi et de l’évaluation du PGIIS, a déclaré que « cette application va nous permettre d'anticiper et de mieux guider les personnes dans leur choix d'acquisition de terrains. Elle fournit non seulement des informations sur le niveau de vulnérabilité, mais aussi des conseils sur les infrastructures nécessaires, comme les systèmes de drainage, pour réduire les risques. »
Cet outil s’inscrit dans une démarche pour prévenir les catastrophes naturelles en raison de l’occupation croissante des voies d'eau naturelles, souvent à l’origine des inondations. L’application se veut un support essentiel pour sensibiliser les citoyens et les acteurs de l’aménagement du territoire, afin de mieux planifier et construire en évitant les zones à risques.
Cette initiative, financée par le Fonds Vert pour le Climat et l’Agence Française de Développement (AFD), représente un grand pas vers une gestion plus intelligente et résiliente des risques liés aux inondations au Sénégal.
Amadou Salamane Fall, directeur de cabinet du ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, a déclaré : « L'État du Sénégal, à travers le ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement, est beaucoup intervenu dans le cadre de la prévention et de la gestion des inondations, à travers plusieurs activités, projets et programmes. Le projet de gestion intégrée des inondations est un élément de réponse, de résilience et de prévention pour faire face aux cas d'inondation. »
29 sites exposés
Le projet PGIIS, doté d'un financement de 15 millions d'euros (environ 10 milliards de francs CFA), s'inscrit dans une démarche globale de gestion des inondations. Il cible 29 zones inondables, avec une attention particulière pour 7 sites parmi les plus exposés : Dakar, Tivaouane, Joal, Touba, Diourbel, Kaolack, Tambacounda, Kédougou et Matam, couvrant au total 10 000 kilomètres.
Amidou Konaté, responsable du suivi et de l’évaluation du projet, a souligné l’importance de l’outil de modélisation numérique acquis pour cartographier les zones les plus exposées aux risques d’inondations. « Sur la base de ces 29 sites les plus exposés, nous avons fait une classification qui nous a montré les 7 sites les plus exposés au Sénégal. Ces sites ont fait l'objet d'une cartographie nationale, permettant de savoir quels espaces sont en danger en temps de pluie. »
En plus de ces mesures, l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM) a acquis un radar de bande X, installé à Diamniadio, qui couvre toute la zone du Grand Dakar jusqu'à Thiès. Selon Amadou Konaté « ce radar permet de mieux anticiper les événements climatiques et de déterminer avec précision la quantité de pluie attendue et les zones concernées. »
Le gouvernement sénégalais a également pris des mesures pour empêcher l'occupation des voies d'eau naturelles, un phénomène qui contribue à l'aggravation des inondations. M. Konaté a ajouté : « Il nous faut éviter ces types d'occupations qui occasionnent des dépenses considérables en résilience des espaces et des populations. »
Une application pour identifier les zones inondables
Dans le cadre du Projet de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), une nouvelle application a été développée pour permettre aux populations de connaître l’état de vulnérabilité des terrains exposés aux risques d’inondation. Cet outil, accessible à tous, vise à renforcer la prévention en facilitant l’accès à des informations fiables sur les zones potentiellement inondables.
L'application en phase de test est disponible en français et en wolof. Il permet à tout utilisateur de vérifier le degré d'exposition d'un terrain à partir de son emplacement mais aussi s'il est modérément exposé ou fortement vulnérable aux inondations, et propose des recommandations sur les mesures à prendre avant toute construction, a expliqué M. Konaté lors de sa présentation.
Le responsable du suivi et de l’évaluation du PGIIS, a déclaré que « cette application va nous permettre d'anticiper et de mieux guider les personnes dans leur choix d'acquisition de terrains. Elle fournit non seulement des informations sur le niveau de vulnérabilité, mais aussi des conseils sur les infrastructures nécessaires, comme les systèmes de drainage, pour réduire les risques. »
Cet outil s’inscrit dans une démarche pour prévenir les catastrophes naturelles en raison de l’occupation croissante des voies d'eau naturelles, souvent à l’origine des inondations. L’application se veut un support essentiel pour sensibiliser les citoyens et les acteurs de l’aménagement du territoire, afin de mieux planifier et construire en évitant les zones à risques.
Cette initiative, financée par le Fonds Vert pour le Climat et l’Agence Française de Développement (AFD), représente un grand pas vers une gestion plus intelligente et résiliente des risques liés aux inondations au Sénégal.
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